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Critique de ladesiderienne


Après "Le coeur d'une autre" que j'avais trouvé moyen, je rencontre une nouvelle déception dans ma découverte de Tatiana de Rosnay.

Hélène, la cinquantaine bien-pensante, est entièrement dévouée aux autres. Elle se consacre à des activités de bénévolat pour différentes associations et à l'organisation de réceptions en tous points parfaites pour les invités de son mari, éditeur. Mais que lui a-t-il pris, lors d'une visite à une amie malade, de se laisser séduire par un inconnu, dans le bien-nommé Passage du Désir ? La chance n'était pas avec elle, ce jour-là, puisque l'homme est mort dans ses bras d'une crise cardiaque. Affolée, Hélène s'est enfuit oubliant son sac dans l'appartement. Cette faute inavouée va l'entraîner dans la spirale de la culpabilité, lui faisant prendre conscience également de la réalité de sa solitude et du poids des convenances dans son existence.

Je n'ai pas du tout réussi à entrer dans cette histoire, n'éprouvant aucune empathie pour les personnages. C'est ce que j'avais déjà reproché à l'auteure dans "Le coeur d'une autre", elle tombe trop facilement dans la caricature. Ici, les personnages évoluent dans un milieu petit-bourgeois stéréotypé. Hélène est englué dans la carcan des apparences. Que dire du mari qui ne sait pas se faire à manger lorsque sa femme est souffrante ? J'ai eu l'impression de faire un retour dans le temps alors que ce roman date seulement de 2004.
Malgré les chapitres très courts et l'écriture agréable de Tatiana de Rosnay, je suis restée de glace face aux déboires d'Hélène, ne ressentant pas l'adrénaline promise par ce titre que l'on m'avait présenté comme un thriller psychologique à la Hitckock. Et la fin, faut-il en parler ? J'ai eu du mal à lui trouver une rationalité. Si mon interprétation est la bonne , je trouve le procédé plutôt facile, d'où ma note de 8/20.
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