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Critique de Tiboux


le mois dernier, je vous ai présenté Never Sky dans les futures sorties de Nathan. C'était par ICI, si vous l'avez manqué. Un livre que je surveillai de très près car il me tentait du feu de dieux. Et par magie, il est arrivé dans ma BAL. Ni une, ni deux, je n'ai pas pu attendre, si tôt entre mes mains, je me suis plongée dedans avec envie. Je regrette que cela soit déjà la fin et qui faille attendre plus d'un an pour avoir le second tome. C'est trop trop long franchement.

Précédemment, j'indiquais que j'ai commencé la lecture dès le jour de réception. Cependant, j'ai omis de préciser que j'ai eu un faux départ. En effet, j'ai plongé dedans rapidement mais la première page fut difficile à décrypter pour moi. J'ai été directement projeté dans un monde dystopique sans comprendre les codes, et surtout ce que je lisais. Au bout du compte, je l'ai refermé pour vaquer à mes occupations plus urgentes afin de pouvoir me consacrer entièrement à ce roman par la suite. Ma seconde approche fut la bonne. Il fallait juste que je puisse me concentrer sur ma lecture avec l'assurance de ne pas être importunée pour rien. Cela m'a permise de retenir les termes propres à l'univers de Veronica Rossi, afin de les assimiler tout au long de la lecture. Cela a facilité ma découverte, et les pages ont bien défilées malgré moi. La fin est arrivée trop vite même en savourant pleinement Never Sky.

Tout d'abord, l'histoire m'a immédiatement séduite... Elle m'a amené à penser à Uglies de Scott Westerfeld par certains aspects. Dans cette dystopie, on distingue les personnes qui refusent la chirurgie, et celles qui l'acceptent. Ici, il y a ceux qui vivent avec la technologie, et ceux qui la rejettent purement et simplement. de loin, on pourrait trouver des similitudes, mais de près, je trouve que c'est bien différent pour avoir lu l'un comme l'autre. Les deux me plaisent tout autant. Bref, je trouve que Never Sky apporte un peu de rêve. Dans le sens où la société permet d'évoluer virtuellement grâce à un gadget qu'on appose sur l'oeil. Il permet de naviguer, d'accéder à des espaces où tout est permis. C'est un moyen de vivre au final. Ce lieu s'appelle Rêverie, bien trouvé n'est-ce-pas ?

Bien entendu, la perfection n'existe pas y compris dans cette univers qui connaît des ratés. Aria subira les frais de cette dernière et se retrouvera exclue de ce monde qu'elle a toujours connu. Là contrainte de vivre à l'extérieur - un lieu qu'elle n'a jamais vu et qu'elle redoute beaucoup. le destin mettra sur sa route, un sauvage, un homme ayant rejeté la technologie.

Ce qui me séduit dans les dystopies, c'est avant tout l'imagination des auteurs. J'adore quand ils me plongent dans une société différente de la mienne. Il y a toujours une part d'évasion où l'on se projette à la place de l'héroïne. Puis, l'autre part où tout se révèle moins rose, qui m'amène à m'avouer que je n'échangerai peut-être pas ma place. Uglies est la première dans le genre que j'ai lu, et depuis je ne m'en lasse pas du tout. Delirium ainsi que Divergent sont largement dans mon top 3. de superbes découvertes. Jusqu'ici toutes les lectures de ce genre ne m'ont pas déçue y compris Possession. Je me régale avec ces univers particuliers. Never Sky rejoint les autres en haut du tableau.

Il est vrai que je raffole des narrations intimistes mais dans cette configuration, ce n'était pas possible. Veronica Rossi nous offre un récit à la troisième personne afin de couvrir tous les personnages - en particuliers nos deux héros : Aria ainsi que Perry. Nous avons une vision globale de tous les évènements. Nous suivons en alternance notre petite Sédentaire Aria, puis notre Sauvage Perry. Ce procédé enrichie l'histoire à mes yeux. La romancière a accordé de l'importance autant à l'un qu'à l'autre. Je me suis rendue compte qu'ils ont chacun un rôle à tenir dans cette trilogie. Plus, j'avançais dans l'histoire et plus je m'en rendais compte. Vers la fin, c'était carrément évident pour moi.

J'adore ce que ses personnages sont devenus au fils du récit. D'une fragile jeune fille, Aria devient une femme à la fin de ce premier tome. À Rêverie, il était difficile pour elle de savoir qui elle était réellement. Je trouve que son exclusion est comme une renaissance. Elle apprend à se connaître, et évolue tout naturellement. Merci à l'auteure pour les révélations la concernant. Cela ajoute du piment à l'intrigue, préparant le terrain pour les autres volets. Dès le début, je me suis attachée à Aria... C'est un protagoniste que j'ai eu plaisir à découvrir puis à suivre. Son évolution est naturelle en somme.

Là où je vois de la générosité chez la demoiselle, ce n'est pas si évident à percevoir chez Perry. de prime à bord, il paraît froid et distant. En même temps, cela peut se comprendre puisqu'il se retrouve avec une Sédentaire. Pourtant, au rythme de l'aventure, il s'ouvre, et oui - ce jeune homme a un coeur. C'est ce qui le rend attachant avec un côté vulnérable. Je ne ferai pas le tour des autres personnages mais ils me plaisent beaucoup. Chacun possède son propre caractère, son petit rôle dans l'histoire.

Il paraît que Never Sky est le premier roman de Veronica Rossi. Eh bien, chapeau ! Pour une première, c'est une réussite totale à mes yeux.

L'univers apporté est riche de détails même si au début, j'ai eu un faux départ. Je conseillerai aux lecteurs de prendre du temps pour se jeter à coeur perdu dans cette lecture. Assurez-vous d'être tranquille pour bien assimiler les termes. Prenez le temps de savourer tout simplement. Ceci est un bon premier tome. Les personnages quels qui soient ont de la profondeur. Ils sont travaillés, ils arrivent avec un bagage de vie, ils ne sont pas là pour jouer à la plante verte. Les bases sont présentes, sont parfaitement bien amenés également. Tout n'est pas rose et si simple à Rêverie. La romancière a su rythmé son récit avec des évènements, des révélations. Tout ce qui faut pour enrichir son histoire. Personnellement, j'ai adoré cette lecture. Et j'ai hâte de pouvoir découvrir la suite. L'évolution des personnages annonce de bonnes choses pour le tome 2. Comment cela ne donnerait-il pas l'eau à la bouche ?

« le ciel est une menace. L'amour est une force. » Très très bonne citation qui résume parfaitement bien Never Sky. La romance introduite par Veronica Rossi est mignonne et crédible. Au moins, ils ne se sautent pas dessus tout de suite. Ils prennent le temps de se connaître voire même de s'apprivoiser pour construire quelque chose. L'issue de celle-ci est inattendue pour moi, mais ne me déçois pas pour autant bien au contraire. Hâte de voir l'évolution de leur amour dans le prochain récit. Il me tarde sincèrement. L'attente sera plus que longue...

La couverture sélectionnée pour Never Sky me plaît beaucoup. Elle a une certaine signification, en particulier les éclairs. S'il vous plaît, Nathan - Lire en Live, ne changez pas de thème pour les autres tomes. Gardez la même ligne directive que les Versions Originales. Je précise ceci suite aux changements apportés pour une autre dystopie que j'adore à savoir Divergent. Je veux bien comprendre que la partie marketing garde une place importante dans vos décisions mais n'oubliez pas les lecteurs qui sont les premiers touchés. Pour ma part, j'aimerai beaucoup retrouvé des éléments issus des couvertures originales. Traduire de l'anglais à notre langue ne signifie pas qu'il faut tout changer mais adapté uniquement pour les français non ?

Je remercie sincèrement mon partenaire de lecture, les Éditions Nathan pour m'avoir offert la possibilité de découvrir cette dystopie en avant première. 1000 mercis. ♥
Lien : http://bookmetiboux.blogspot..
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