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Critique de Ophelien


Au début du roman, François Ferdinand Trotta semble innocent, trop gâté et surtout inconscient de ce qui l'attend. Il nage parmi les aristocrates viennois, eux qui semblent si insensibles au temps et qui se moquent des sentiments et de l'amour. Il reste pourtant attaché à sa famille et aux personnes authentiques. Il entretient une relation particulière avec sa mère, emplie de silence, de respect. Mais la guerre va arriver. Et par là-même il va prendre conscience de ses sentiments, de l'amour et de la peur de la mort.

Ce n'est pas un roman de guerre, on nous évite vraiment tout le coté brutal et cru des champs de batailles. Mais c'est tout aussi parlant : à travers les liens familiaux et amicaux on ressent tout le désespoir d'un peuple, les espoirs déçus.

On est plongés dans un peuple avant la guerre, puis après : les façons de se comporter, de parler changent du tout au tout. Un vent de modernité souffle sur certaines catégories de la population : les femmes essaient de se démarquer de la société à travers l'art, par exemple.

J'ai trouvé ce roman très beau et on peut vraiment le comparer à un tableau: des petits détails par ci par là nous sont distillés sur une époque et un lieu, le tout sur un ton travaillé, parfois doux.

J'ai adoré la relation qu'a le personnage principal avec sa mère, et surtout la fin est très jolie même si très triste.
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