La femme a ses nuances, ses paradoxes et ses 1001 facettes.
Ketty Rouf nous plonge, tel un maestro de la dualité, entre l'enseignement et le monde tapageur de la vie nocturne parisienne.
Joséphine, notre protagoniste, n'est pas vraiment le genre à claquer des talons dans un cabaret. Philosophe de formation, elle enseigne à des lycéens qui semblent penser que
Platon est peut-être une nouvelle appli de rencontre. L'ennui et la frustration envahissent notre héroïne. Joséphine n'est plus que l'ombre d'elle-même, étouffée par la routine.
Sa vie a besoin d'un nouvel élan. Alors elle sort s'enivrer dans un cabaret de la capitale. Toute la soirée, elle contemple les femmes décomplexées pleines d'assurance qui ondulent devant les projecteurs. Pour Joséphine, c'est l'échappatoire dont elle a besoin. Mais plus question d'être dans l'ombre.
Une réappropriation de son corps s'opère. Elle apprend la danse mais aussi à cultiver le charme, l'élégance, la grâce et la sensualité. Autant d'atouts qui définissent la beauté au-delà de l'enveloppe charnelle.
Le parcours de Joséphine est avant tout un hymne à la liberté. Il prône la reconnaissance de sa propre valeur.
Si nous nous trouvons spectateurs de notre existence, alors prenons le rôle qui nous épanouira dans cette grande comédie qu'est la vie.
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