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Citations sur Un blog trop mortel (7)

Ils arrivent.
Ils arrivent et je ne crois pas qu'on puisse sortir! Si quelqu'un lit ceci,je vous en prie,alertez la police,tout de suite.Appelez les flics-s'il en reste quelque part.Dites-leur de venir nous sauver!Je ne sais pas si nous serons toujours vivants demain,après-demain,ou le jour suivant,mais dites-leur de venir avant qu'il soit trop tard...Qu'ils essaient,ou moins.
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- Regarde donc dehors ! Il ne reste rien. Où irait-il ? On ne va pas se conduire en barbares, Ted, sûrement pas. Si ça avait été toi, caché dans ce placard…ou ma mère ? Quand les choses reviendront à la normale, ce sont ces petits actes d’humanité qui compteront.
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[...] mais Coquin − c’est son nom − les a tous charmés ! Bien sûr, voilà une bouche de plus à nourrir, à abreuver, et il faut le sortir, mais grâce à lui, on est moins grognons.
Et je dors, enfin ! Coquin s’allonge à mes pieds, appuie sa truffe sèche sur mes tibias. De temps en temps, il me lèche les pieds, il doit se rendre compte que j’aurais bien besoin d’un bain, mais il ne se plaint pas. Il ne me dit pas que tout est perdu, que nous resterons ici jusqu’à l’épuisement de nos provisions ou l’invasion finale des morts-vivants…
Non, il me regarde avec toute la tendresse du monde, reconnaissant.
Il me remercie de l’avoir pris avec moi, il est gentil, c’est mon bon chien.
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Voilà ce qui nous attend derrière la porte, des prédateurs rendus fous par la faim, tenaillés non par un désir conscient mais par un besoin aveugle, irrépressible…
Je m’efforce de rester calme, j’espère que je ne m’en tire pas trop mal. En fait, bizarrement, ça m’aide d’écrire cette histoire, car elle devient ainsi un conte que je dévide pour vous, de la fiction, plutôt que cette réalité impitoyable qui dicte tout ce que je fais, dis ou pense. Je crois que c’est ce qui me manque le plus : la possibilité de choix.
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J'essaie de transformer ma honte en aiguillon pour mieux me motiver.
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Elle est passée tout près du livre qu'elle avait laissé tomber, étalant son sang en marchant, et avançait les pieds en dedans, les traînait; on aurait dit un canard en plastique assemblé n'importe comment par un gosse. Elle se dirigeait vers moi sans se presser et mon cerveau ne parvenait pas à assimiler ce que mes yeux découvraient. A ce moment-là, la hache d'un rouge luisant est apparue à la limite de mon champ de vision : la hache, cette si jolie hache avec son manche briqué à mort et sa belle tête rouge incurvée! Elle brillait d'une couleur parfaite, comme du gloss soigneusement appliqué avant de sortir s'amuser. Un petit marteau pendait à côté de la vitrine, avec l'indication : En cas d'urgence, brisez la glace. Putain, oui, ça c'était du cas d'urgence!
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Ted et moi avons plus ou moins mis au point une stratégie : viser la tête, à défaut la poitrine. Je crains que le jeunot n'ait pas assez de force dans les bras pour infliger de vrais dégâts, mais il se débrouille à merveille avec Manchote: un bon coup dans le torse tandis que, d'un revers peu académique, je m'attaque au cou. Il cède avec la même facilité bizarre que le bras l'autre fois. Je n'ai pas l'impression d'avoir affaire à un corps humain, c'est trop mou, trop facilement détruit.
La tête en putréfaction de Manchote, suintante de partout, continue à me fixer depuis le sol où le reste gît en tas informe. Elle porte toujours ce maudit T-shirt avec des pâquerettes qui dansent et en dessous, écrit d'une main enfantine, maladroite : "La meilleure des mamans".
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