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Critique de LePamplemousse


Prenez une très vieille bâtisse construite sur une île isolée du Canada, une famille avec un passé mystérieux, des décès tragiques, des accidents inexpliqués, un petit garçon qui a une amie imaginaire….et vous obtenez ce qui aurait pu être un excellent roman de terreur si l'auteur s'était donné la peine de ne pas bâcler la fin en cinq pages en laissant pas mal de questions sans réponses, dont le rôle du fameux papillon qui est sur la couverture du livre.
L'intrigue démarre lentement et nous emmène dans un univers proche de celui de Stephen King dans « ça » car on y suit la vie quotidienne d'un petit garçon de neuf ans qui a du mal à se faire des amis.
Il nous raconte avec ses mots la joie d'avoir eu son tout premier vélo, l'angoisse d'aller en colonie de vacances, les heures passés avec sa seule amie, une gamine du quartier, ses liens très forts avec son père….
Le côté fantastique de l'histoire arrive assez tardivement, et la fameuse maison prétendument hantée ne fait son apparition qu'au deuxième tiers du roman environ et là, tout s'accélère d'un coup.
L'ambiance devient étrange, des tas d'éléments arrivent les uns après les autres mais subitement, tout est fini en deux temps, trois mouvements, laissant le lecteur avec des questions sans réponses et certaines révélations arrivent d'un coup, comme des cheveux sur la soupe, n'étant d'ailleurs pas toutes crédibles.
La fin m'a grandement déçue, elle a un goût de « vite fait, mal fait », comme si l'auteur avait reçu un ultimatum de son éditeur et qu'il n'avait eu qu'une heure pour terminer son manuscrit.
Il y a donc de gros manques dans cette fin mais sans qu'un second tome ne soit nécessaire puisque la fin ne s'y prête pas vraiment.
En bref, j'ai pris du plaisir à lire cette histoire même si l'aspect fantastique du roman n'est finalement pas prédominant et que la fin est clairement ratée.
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