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Critique de CineKino
Il s'est fait désirer ce quatrième volume des aventures de Harry Potter illustré par Jim Kay. Alors que les trois premiers tomes étaient sortis à un an d'intervalle, la parution de cette nouvelle édition a été retardée d'un an pour laisser à Jim Kay le temps de venir à bout de romans de plus en plus imposants.
Avec presque deux fois plus de pages que Harry Potter à l'école des sorciers, La coupe de feu pèse en effet assez lourd dans cette édition que vous ne risquez pas de lire dans le métro ! Pourtant, il apparaît aussi comme le plus vide en matière d'illustrations, avec des chapitres entiers sans la moindre petite image (mais tout de même d'autres avec plus de grandes illustrations en pleine page). Je n'ai pas compté mais j'ai l'impression que ce livre ne comporte pas plus d'illustrations que les précédents, ce qui interroge sur la raison d'un tel retard. Quoi qu'il en soit, les illustrations sont toujours superbes, à la fois fidèles au texte et qui nous rappellent aussi les films.
Quant au texte, on retrouve toujours cette limpidité de l'écriture et ce mélange d'aventures et d'humour, de plus en plus parsemé de scènes un peu plus terrifiantes. Je reprocherais par contre à cet épisode des dialogues explicatifs trop nombreux et longs, et surtout pas toujours naturels (quand par exemple le Mangemort explique pendant 10 pages comment il a manipulé Harry). Ajouté à cela pas mal d'explications pour ceux qui n'auraient pas lu les précédentes aventures (je me plains souvent des suites de romans qui ne résument rien de ce qui s'est passé avant, mais là on est dans l'excès inverse : je ne crois pas qu'il soit encore nécessaire de réexpliquer ce qu'est le quidditch par exemple), ça donne un roman trop explicatif et descriptif.
Malgré ces quelques regrets, ça reste bien sûr toujours prenant et un vrai plaisir à lire en famille. Espérons que L'ordre du Phénix sera finalisé pour la fin d'année 2020, je suis impatient de connaître la suite (que j'ai vue et revue en films, mais les romans leur sont toujours supérieurs).
Avec presque deux fois plus de pages que Harry Potter à l'école des sorciers, La coupe de feu pèse en effet assez lourd dans cette édition que vous ne risquez pas de lire dans le métro ! Pourtant, il apparaît aussi comme le plus vide en matière d'illustrations, avec des chapitres entiers sans la moindre petite image (mais tout de même d'autres avec plus de grandes illustrations en pleine page). Je n'ai pas compté mais j'ai l'impression que ce livre ne comporte pas plus d'illustrations que les précédents, ce qui interroge sur la raison d'un tel retard. Quoi qu'il en soit, les illustrations sont toujours superbes, à la fois fidèles au texte et qui nous rappellent aussi les films.
Quant au texte, on retrouve toujours cette limpidité de l'écriture et ce mélange d'aventures et d'humour, de plus en plus parsemé de scènes un peu plus terrifiantes. Je reprocherais par contre à cet épisode des dialogues explicatifs trop nombreux et longs, et surtout pas toujours naturels (quand par exemple le Mangemort explique pendant 10 pages comment il a manipulé Harry). Ajouté à cela pas mal d'explications pour ceux qui n'auraient pas lu les précédentes aventures (je me plains souvent des suites de romans qui ne résument rien de ce qui s'est passé avant, mais là on est dans l'excès inverse : je ne crois pas qu'il soit encore nécessaire de réexpliquer ce qu'est le quidditch par exemple), ça donne un roman trop explicatif et descriptif.
Malgré ces quelques regrets, ça reste bien sûr toujours prenant et un vrai plaisir à lire en famille. Espérons que L'ordre du Phénix sera finalisé pour la fin d'année 2020, je suis impatient de connaître la suite (que j'ai vue et revue en films, mais les romans leur sont toujours supérieurs).
