Vous avez un amoureux qui vous cause du tracas... Les hommes nous causent toujours du souci... Et plus nous les aimons, plus ces soucis sont grands.
Ses fesses sont rondes et douces. Mes mains y trouvent leur place naturellement, tu vois? Il y a bien quelques petits kilos superflus, mais une femme sans rondeur n'est pas digne d'intérêt à mon sens...
Cheminée factice soit, mais quel plaisir de se pelotonner dans un fauteuil moelleux avec un plaid et un bon livre en regardant les flammes danser devant ses yeux!
Cette maison est maudite. Tout le monde la quitte un jour ou l'autre...sauf moi. Je suis la dernière gardienne du Temple, toujours fidèle au poste...
– Non, c'est loin d'être aussi sordide. (C'est même un mec plutôt bien, non peut-être probable éventuel futur ex-chéri !)… Il est juste riche… et influent (et parfois très con), un mélange trop dangereux pour moi !
– Merde, c'est pas vrai !
– Quoi ?
– Tu t'es remise en selle !
– Pardon ? C'était une simple balade dans la campagne. Il n'y a rien d'extraordinaire à ce que je remonte à cheval.
– Ne me prends pas pour une imbécile ! Je ne te parle pas d'équitation, là. Tu couches avec ce gars, pas vrai ?
– Morgane, tu changes de sujet s'il te plaît.
Elle tape son code confidentiel, mais les yeux embués de larmes, voit trouble et doit s'y reprendre à plusieurs fois.
PARANO quelle blague ! SALIGO aurait été mieux trouvé !
Tu me dis d'aller selon mes propres envies, mais je ne les connais pas, mes envies. Je suis focalisée depuis
trente ans sur le bonheur de ceux qui m'entourent, au point de ne plus savoir ce qui me fait vibrer, moi… J'apprends ma nouvelle vie, Matthew.
– Ça va ?… Tu as aimé les préliminaires ?
– Matthew, ça ne se fait pas de demander une chose pareille ! De toute façon, tu as vu dans quel état je suis… Mon dieu, j'ai honte d'avoir crié… Pourtant, j'ai toujours su me montrer discrète avec deux enfants à la maison !
– Vous êtes montée dans cet appareil complètement en panique et essoufflée. Vous ne tenez pas en place sur
votre siège. Je dois continuer ?… Regardez vos mains, elles sont crispées sur votre livre depuis le décollage. Et vous relisez la même page depuis dix minutes. J'ai raison ?