« Et pourtant » se dit-il, « on ne peut pas affirmer que madame Ferrer est si belle que ça »… C’était autre chose. Elle était un être étrange, qu’on avait envie de serrer contre soi pour oublier le mal de la terre, le bouleversement que la guerre apportait partout, les meurtrissures de l’âme, et même les Douglas dont le bruit et la violence, à la longue, fatiguaient, et qui tuaient dès qu’on cessait de les dominer
Ils avaient quelquefois des mots cruels pour les femmes qui leur paraissaient désirables et qu’ils ne pouvaient approcher. Leur continence forcée d’hommes de guerre se vengeait alors en propos orduriers. Ils salissaient les femmes qui leur échappaient ou se refusaient à eux.