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Critique de EmyL92
Présenté comme un thriller, ce LYNWOOD MILLER le premier roman de Sandrine Roy n'en est pas tout à fait un. Ou alors pas seulement. Avec son personnage d'Eli aux pouvoirs surnaturels, sorte de X-men pour les connaisseurs, l'auteure mêle à l'intrigue policière du fantastique sans trop nous en abreuver. C'est plutôt bien vu et bien dosé. L'écriture est fluide, l'histoire prenante. Après quelques petites incohérences dans les premières pages, lors de la découverte des personnages, on se laisse prendre par le récit et le suspense.
Malheureusement Sandrine Roy n'évite pas quelques clichés (Marchand, le flic « râleur » parce que Français) ni de grosses maladresses comme lorsque la police laisse Lynwood interroger seul un suspect ou encore lorsque Lynwood toujours lui et Simon se rendent sur le terrain à l'étranger pour une interpellation d'un dangereux criminel en compagnie de policiers, ça ne tient pas la route. Expliquons en effet que ni Lynwood ni Simon ne sont policiers.
De même on a du mal à croire aux deux histoires d'amour qu'elle nous sert surtout celle de Simon avec Sasha. Ce n'est pas qu'elles sont mal racontées mais elles vont trop vite. Ce n'est plus du coup de foudre, c'est au laser. Enfin les cinquante dernières pages de la version folio traînent un peu en longueur. Les coupables sont arrêtés depuis longtemps, on attend alors un rebondissement mais il n'y en aura pas.
Pour terminer, il me semble que ce livre aurait tout aussi bien pu s'appeler ÉLI, véritable personnage central du récit, plutôt que Lynwood Miller qui n'a d'intérêt que parce qu'Éli existe.
Malheureusement Sandrine Roy n'évite pas quelques clichés (Marchand, le flic « râleur » parce que Français) ni de grosses maladresses comme lorsque la police laisse Lynwood interroger seul un suspect ou encore lorsque Lynwood toujours lui et Simon se rendent sur le terrain à l'étranger pour une interpellation d'un dangereux criminel en compagnie de policiers, ça ne tient pas la route. Expliquons en effet que ni Lynwood ni Simon ne sont policiers.
De même on a du mal à croire aux deux histoires d'amour qu'elle nous sert surtout celle de Simon avec Sasha. Ce n'est pas qu'elles sont mal racontées mais elles vont trop vite. Ce n'est plus du coup de foudre, c'est au laser. Enfin les cinquante dernières pages de la version folio traînent un peu en longueur. Les coupables sont arrêtés depuis longtemps, on attend alors un rebondissement mais il n'y en aura pas.
Pour terminer, il me semble que ce livre aurait tout aussi bien pu s'appeler ÉLI, véritable personnage central du récit, plutôt que Lynwood Miller qui n'a d'intérêt que parce qu'Éli existe.
