La journée du 16 juin dernier fut un franc succès pour les Éditions Dédicaces qui célébraient leur 4ième anniversaire au sommet de la Tour du stade olympique, à Montréal. Plus de 200 convives étaient réunis, matin et après-midi, lors d'une pause-café et d'un cocktail servis par la maison d'édition. Certaines personnes se sont déplacées de très loin pour venir à notre rencontre. La parolière Sandrine Roy et l'imprimeur Simon Dulac se sont déplacés de la France, tandis que l'auteur Jean-Pierre Makosso s'est déplacé de Vancouver pour signer ses ouvrages. Nous avons aussi reçu Louis Leclerc de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, le Fondateur et PDG de Genacol Guy Michaud, la chanteuse Nicole Martin et son agent Lee Abbott, Claude Filimenti et Didier Calvet de l'Association pour la Création Littéraire chez les Jeunes, Éric le Ray de EPC @ Partners inc et bien d'autres personnalités. Certains membres de la Fédération québécoise du loisir littéraire et de la Société littéraire de Laval étaient aussi présents à l'événement.
La célébration n'a connu aucun temps mort. Les convives ont pu assister au lancement de 7 livres différents : « Les hommes en blanc » (de Rachel Mathieu-Valois), « Manigances » (de Denis-Martin Chabot), « Platon le Suricate » (de FanFan & Schmurl), « Les chroniques de Karîse Dondelle, Tome 2 -- Surprise! » (de Caroline Côté), « Il était une fois... ce jour-là » (de Jean-Pierre Makosso), « La dérive du passé » (de Donald Bilodeau) et « Projet zéro : La rébellion » (de Danny Bourdeau). L'auteur Philippe Jaroussault était aussi sur place pour présenter son roman intitulé « L'Intime des sens féminins ». Les gens ont aussi grandement apprécié le concert donné par l'Académicien Alexis Charles Lafond et ses musiciens, ainsi que la superbe exposition des photographies de l'artiste Françoise Belu.
Mais une surprise de taille attendait les invités ! En effet, vers 11h30 en matinée, un avion a survolé la Tour olympique à quatre reprises afin de souligner les célébrations des Éditions Dédicaces. Tirant une banderole à l'image de la maison d'édition, l'avion était pilotée par nul autre que le Président et fondateur de la société Aérogram, Monsieur Jean-Pierre Ciambella (celui-ci est venu rejoindre la fête en après-midi). Cette prestation a été fort applaudie par les personnes présentes.
Les gens ont pu déguster des viennoiseries en matinée et des bouchées variées en après-midi, servies avec un très grand professionnalisme par le Traiteur Las Olas. Chaque personne présente a pu sélectionner un livre gratuit et deux d'entre elles ont remporté la liseuse de livres numériques des Éditions Dédicaces, "1ère génération". La journée fut donc un succès complet et les gens sont tous repartis avec le sourire !
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Ce pervers avait il osé tenter d'enlever Eli? Inconcevable! Jamais il n'aurait pu ordonner de la torturer puis de la violer! Alors qui? et surtout, pourquoi?
Assise par-terre dans la salle de séjour, la famille formait une ronde bien étrange, chacun de ses membres attaché à l'autre par des foulards liés aux poignets.
Personne ne bronchait et pour cause : leur persécuteur avait commencé par trancher la gorge de la plus grande des filles sans sommation, froidement, comme on se débarrasse d'une mouche agaçante.
Une année s’était écoulée. Il neigeait sans interruption depuis dix jours. À l’extérieur, le silence était lourd, toute activité humaine ayant cessé à cause des intempéries. Selon les autochtones, habitués aux hivers rigoureux, cela faisait plusieurs décennies qu’il n’avait pas neigé autant.
Il pouvait se détendre, baisser la garde, même si c'était difficile pour lui qui avait été contraint de se forger une armure psychologique. La méfiance faisait partie de lui depuis si longtemps...
- Et pas de petit copain, répéta-t-elle en le défiant du regard.
- J'ai bien compris cette partie-là, dit Lynwood. Alors je suis quoi pour toi, du coup ?
Eli garda la silence un moment, réfléchissant à ce qu'elle allait répondre. Elle savait ce qu'il voulait lui faire dire, ses yeux gris n'avaient aucun secret, elle y lisait aussi clairement que dans un livre qu'elle aurait écrit.
- Vous êtes bien plus que ça, et vous le savez très bien.
Bien sûr qu'il le savait. Mais le lui entendre dire n'avait pas de prix.
Un auteur qui n'a pas de mots, c'est embarrassant (...)
Je quitte Linwood à regret...
Tout commence comme un thriller classique, mais cela n’est que pour mieux nous embarquer dans une histoire aux multiples facettes.
L’intrigue est maîtrisée de bout en bout, et Sandrine nous dévoile les ficelles de celle ci tout en douceur.
Parce que Linwood ce n’est pas seulement un thriller, mais aussi une romance et tout cela avec une touche de fantastique ou de surnalturel plutôt.
Sandrine a su lier habilement tout cela en y mêlant suspens et action.
La plume est efficace et addictive.
J’ai passé un très agréable moment de lecture, et ne saurez que vous inciter à le lire vous aussi !
Vous l’aurez donc compris, si ce n’est pas encore fait, foncez !
Eli descendait très lentement vers la pointe sud-ouest, planant sur la Cornouailles, où le mouvement du pendule s'accéléra de façon significative. Puis brutalement, comme si un puissant aimant l'avait attiré, le pendule s'écrasa littéralement sur la ville de Truro. Ils virent le bras d'Eli entraîné avec une force extraordinaire sur ce point précis, tandis que la clé tombait sur le tapis, et que la jeune femme tournait de l'œil, s'effondrant au sol, inconsciente.

L’étranger avait une poignée de main franche, virile. Simon grimaça de douleur tandis que l’Américain se présentait à son tour :
– Miller, dit-il, Lynwood Miller, enchanté. Je crois que je n’aurais pas dû passer ici en voiture.
– C’est sûr, ce n’était pas une bonne idée. Mais pas de panique, il nous faut des planches pour glisser sous les roues et une pelle. Il y a un abri de bergers un peu plus loin.
Miller suivit Simon, essayant de décrasser sa chemise. Sans grand succès. Il ne réussissait qu’à étaler davantage la boue. Simon l’observait du coin de l’œil. Ils marchèrent quelques minutes avant d’atteindre une cabane de pierre. Derrière la construction spartiate, Simon ouvrit une trappe menant à un sous-sol.
– Vous avez l’air de bien connaître les lieux, observa Miller, vous êtes du coin ?
– Ça appartenait à mon grand-père. Restez là-haut, je vous passe les planches. J’habite plus bas, au hameau.
– Je crois que nous sommes voisins alors.

À la mairie, Mességué reçoit un nombre considérable de lettres anonymes de bons Français accusant l’un ou l’autre des citoyens de cacher un poulailler dans une remise ou un cochon dans une cave.
La jalousie, le désir d’échapper à l’oppresseur en collaborant, la peur : voilà ce qui motive ces dénonciations.
D’autant que depuis l’arrivée des Allemands, beaucoup de fils de paysans ont été envoyés de force au STO, en Allemagne. Quelques-uns ont pris le maquis, refusant de quitter leur pays ainsi que leur famille dans le but de travailler pour l’ennemi. Pas question ! C’est ainsi qu’à Angeville, Maurice merle – dit Mémo - et Marcel Cabrol se sont enfuis un beau matin de décembre, sans trop savoir où ils iraient, mus par des rumeurs racontant que des hommes se réunissaient dans les campagnes isolées et organisaient des actes de résistance.
Au sein du village, peu à peu les camps se sont formés d’eux-mêmes. La défiance entre les deux est de mise.