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Critique de magescaleslitteraires


C'est la 1ère fois que je suis autant en colère contre un auteur. Il m'est déjà arrivé de râler ou d'arrêter ma lecture, mais être en colère, ça jamais.

Ce roman est une grosse blague et j'ai l'impression que son auteur se moque clairement de ses lecteurs.

Rien ne va, tant dans la forme que sur le fond.

La forme pour commencer :

- une erreur de prénoms dès les premières pages : Will à la page 1 devient Medhi à la page 2

- des erreurs de syntaxe et d'utilisation des pronoms qui font que j'ai dû relire plusieurs fois certaines lignes pour comprendre le sens de la phrase dans son ensemble

- le mode « Guide du routard » pour faire des descriptions à outrance des rues et bâtiments de la ville de Lyon, et qui ne servent pas à faire avancer l'enquête. Si je veux connaitre une ville avant de la visiter, j'achète un guide touristique, pas un roman policier.

Le fond ensuite : attention gros spoil, car je révèle l'intrigue pour vous expliquer pourquoi ce roman n'a ni queue ni tête .

Bon. Petite note positive avant de commencer concernant les recherches faites sur Raspoutine, Maitre Philippe et l'Ordre Martiniste. Cela m'a fait découvrir un autre ordre que celui des Francs-Maçons.

Mais c'est pour moi le seul point positif du roman.

Si on reprend dans l'ordre, Phillipe Daventure a un accident de voiture en prenant une route à contresens (accident avec le Will/Medhi dont on n'entendra plus parler par la suite).

Deux ans plus tard, Benoit Davanture est assassiné et son corps déposé sur la tombe de Maitre Philippe que vénère sa mère. Son frère Auguste est accusé d'entretenir des relations avec des filles mineures et de brutaliser sa femme et ses propres filles. le sous-sol de la maison de son oncle est vandalisé et une tête de bouc ensanglantée y est retrouvée ; on veut essayer de le faire passer pour un sacrificateur d'animaux et peut être plus. Et enfin, Jeanne, la soeur de Philippe, se suicide car elle a eu recours à la chirurgie esthétique alors qu'elle tient un blog ou elle prône la beauté par le naturel.

Donc toute l'intrigue tourne autour d'une histoire de vengeance contre cette famille. Et c'est à partir de là que tout part en vrille.

L'instigatrice de cette vengeance est la fille de Philippe, Romy, âgée de 16 ans. Elle décide de s'allier à des SDF pour accomplir son plan. Vraiment, une fille de 16 ans qui arrive à manipuler des adultes, sûrement aguerris aux pire des relations humaines, du simple fait de leur condition ?

Ensuite, elle fait cela car, pour elle, son père a eu cet accident, après avoir trouvé le journal intime de sa mère quand elle était adolescente, et ce qu'il a lu le déstabilise. Il va donc voir sa femme, hospitalisée dans un hôpital psychiatrique pour dépression grave, et ce qu'elle lui révèle le fait partir en vrille, il perd toute concentration et l'accident survient .

Et c'est là que le bât blesse : Philippe savait dès le départ que sa femme avait été violée avant qu'il l'épouse et que Romy n'était pas sa fille biologique. L'auteur, en voulant en faire trop, nous propose à la fin un extrait du-dit journal : « Philippe frappe à la porte, il entre comme je ne réponds pas. Il voit le test de grossesse. Me demande qui a fait ça. Je ne réponds pas. Me demande si c'est un de ses frères. Je fais oui de la tête. »

Il sait depuis 17 ans. Donc, pourquoi nous faire croire à cette histoire de vengeance sur ce fait précis ? C'est n'importe quoi.

Entre les erreurs sur le nom des personnages, les erreurs de syntaxe et de grammaire, et l'impression générale que l'histoire me laisse, soit l'auteur ne s'est pas relu, soit il s'en fiche que cela ne tienne pas la route.

Au final, je ne sais pas et je ne veux pas le savoir, trop déçue

Ce qui est certain, c'est que je ne lirais pas d'autres romans de cet auteur, même si je sais que celui-ci est son 4ème.

Merci tout de même à Babelio de m'avoir envoyé le livre.

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