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Critique de sweetie


Sigmund Freud débarquant en 1909 à New York City, en compagnie de son dauphin Carl Jung, en vue de donner des conférences sur ses théories psychanalytiques, me paraissait être un bon filon pour un roman, policier qui plus est. Mais voilà, L'interprétation des meurtres s'avère banal, bancal et de surcroît, mal traduit. Quelques exemples de phrases ou dialogues vides de sens ou contradictoires :
1. « Jamais je n'avais résisté à la tentation - je n'avais à aucun moment été tenté. »
2. « - Vous voulez dire pourquoi elle m'a lancé la tasse et la soucoupe?
- Oui.
- Et frappé avec la théière, ajouta Ferenczi.
Je n'avais aucune réponse.
- Ferenczi, pouvez-vous aider notre ami?
- Je ne vois pas non plus, répondit-il. Elle amoureuse de lui. C'est évident. »
3. « Il m'est impossible de décrire les pensées qui m'assaillent quand je songe à cette jeune fille, or je songe à elle à tout instant. Plus exactement, ce n'est pas impossible, mais je préfère m'abstenir. »
L'intrigue policière, maladroitement menée par des personnages mal définis, oblige l'auteur à digresser constamment sur des considérations historiques ou de gauches analyses psychologiques.
La science de la psychanalyse n'a certes pas trouvé en ce roman sa meilleure courroie de transmission.
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