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Critique de Allily


Tachkent – capitale de l'Ouzbékistan – Véra est une jeune artiste peintre. Cabossée par la vie. Par une mère qui la frappe, qui l'insulte.

Une mère qui passera 5 ans en prison pour avoir tenté d'assassiner son compagnon. Une mère qui a grandi, seule survivante de sa famille, pendant la seconde guerre mondiale.

Passé et présent se mêlent pour raconter cette histoire.

Mais pas seulement. Finalement l'histoire de ces personnages n'est que le point de départ pour raconter autre chose. Car ce roman est aussi celui de la ville de Tachkent.

La cosmopolite, celle de l'époque soviétique, où les relégués, les réfugiés grecs, les ouïgours, et autres nationalités se croisaient.

Où les insultes pleuvaient dans les rues aussi bien en russe qu'en yiddish.

Ville natale de l'autrice qui cherche à en raviver le souvenir. Ville de lumière et de chaleur, d'hospitalité et de trafics en tout genre.

Voici donc ce qu'est ce roman : l'histoire de Véra, de sa mère, souvenirs de l'auteure, souvenirs d'autres personnes racontant leur Tachkent.

C'est à la fois la grande originalité du roman mais aussi sa difficulté.

Il faut accepter s'adapter à ces changements de points de vue, ces sauts temporels, ces bifurcations qui trouveront leur explication au fur et à mesure du récit.

J'ai dans un premier temps eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit, puis petit à petit je me suis laissée emportée.

Je ressors donc de ce roman, qui permet de découvrir une ville et une époque, avec un sentiment plutôt positif.
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