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EAN : 9782374370552
447 pages
Macha Publishing (02/09/2019)
3.21/5   14 notes
Résumé :
Ce roman polyphonique relate l'entrecroisement de plusieurs destinées complexes et, en particulier, celles de deux femmes qui portent le récit avec force : Katia et Véra. Mère et fille, elles se retrouvent dès les premières pages, tandis que la première sort de prison. Les retrouvailles sont glaciales, et pour cause. Écorchée par la vie, elle fut une figure parentale médiocre.
L'auteure nous transporte alors vers la vie et les rebondissements qui ont forgé l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie les éditions Macha de m'avoir adressé ce livre.
Je l'ai choisi, parmi d'autres, lors de la masse critique de septembre, la quatrième de couverture était très tentante et m'avait donné envie de lire les aventures tumultueuses de Katia, la mère et Véra la fille. Quand j'ai reçu le livre j'étais enthousiaste !
J'ai commencé à le lire le 5 octobre et j'en suis à la page 275 (sur 447) je peine, je traîne, j'enchaîne des mots, des phrases, des chapitres, ............sans trop savoir où je suis, où je vais, j'ai du mal à comprendre ce que je lis, souvent je retourne en arrière et relis certains passages. Ce livre est un pêle-mêle sans nom, l'auteur mélange, la vie de Katia et de Véra avec sa vie personnelle, en incluant bien entendu de très nombreux personnages. Elle lance des souvenirs, des anecdotes sans qu'on sache vraiment à qui les attribuer.
Je n'aime pas abandonner un livre mais là, je sature !
De plus le vocabulaire ouzbek et russe est omniprésent avec un petit bas de page traduisant les mots, malheureusement ceux-ci se répètent au fil des pages et là plus de traduction, peut-être aurait-il été plus judicieux d'ajouter un lexique dont l'emploi est plus aisé.
Pour faire court, je suis très très déçue.
Je finirai ce livre mais à raison de quelques pages par jour ce n'est pas pour demain.
L'ambiance est morne et triste la vie à Tachkent n'est pas facile, les gens sont pauvres, ils partagent des logements vétustes et étriqués. Je me retrouve un peu dans l'ambiance Dostoievski. Lorsque j'aurai terminé je changerai peut-être le contenu de cette critique, on ne sait jamais, j'arriverai peut-être à accrocher ! A suivre..........
Un point positif, il y en a toujours un ! le livre est très beau imprimé sur un papier de qualité, l'impression est agréable, la couverture est jolie. Il n'est pas le reflet de son contenu.
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En préambule, grand merci à Babelio et aux Editions Macha de m'avoir permis de découvrir un roman, un auteur.

Tachkent, dans l'après-guerre, ville odorante, cosmopolite où vivent en bonne intelligence ouzbeks, russes, asiatiques, juifs... Une ville en forme d'héroïne, fière, sensuelle et accueillante avant d'être balayée par un tremblement de terre en 1966, qui dévaste tout.
C'est là que vit Vera, le personnage principal du roman dont Dina Rubina conte l'enfance misérable, trimballée d'une ville à l'autre, sans attache, sans affection de la part de Katia, sa mère. Dire que cette dernière est peu maternante est un euphémisme. Violente, négligente, maltraitante, elle aurait pu avorter ou confier à l'enfant à un médecin mais elle a préféré garder Vera – un bien comme un autre, un objet plutôt encombrant mais qui lui appartient, à elle seule, qui comble son désir de possession. Femme farouche, cupide, dominatrice, seulement préoccupée par les différents trafics dans lesquels elle excelle – elle abandonne Vera des semaines entières, part brutalement, puis revient prendre sa place à coups de torgnoles et de propos humiliants.
A défaut d'une mère acceptable, Vera va trouver auprès d'hommes affection et amour. D'abord auprès de Micha, ivrogne qu'elle ramasse dans la rue et recueille dans son minuscule chez soi, alors que Katia a une fois de plus disparu. L'homme, érudit et attentif, va remplacer le père qu'elle n'a pas eu, l'ouvrir au monde, à l'art, la socialiser, réparer un peu l'abandon et le désamour dont elle est victime. Plus tard, elle croisera Stassik qu'elle aimera follement, puis Liona qui prendra soin d'elle, assurant une présence discrète mais sécurisante…
La véritable histoire d'amour de Vera, c'est la peinture. Grâce à l'art, elle va se construire, réinventer son monde, apaiser ses angoisses, trouver un sens à sa vie.
Je me suis progressivement attachée à Vera, j'ai aimé la voir évoluer pour devenir une femme, une artiste reconnue, qui parvient à se libérer d'une mère atroce – à laquelle il est un peu difficile de trouver des excuses, même si l'auteur à la fin du roman la décrit comme une « âme de lynx solitaire, malheureuse, mutilée... ».

Par contre, la structure du récit m'a vraiment dérangée. En effet, l'auteur intercale ses propres souvenirs d'enfance, évoque, avec poésie certes, les larges avenues de Tachkent, les aryks rafraichissants et autres odeurs de cuisine ouzbecks et passe sans crier gare de l'enfance de Vera, à celle de Katia, puis à celle de l'auteur. Disons-le tout net, j'ai parfois sauté des passages, ce qui génère toujours chez moi un peu de culpabilité, et j'ai mis assez longtemps à finir le roman.

Challenge ABC 2020/2021.
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Un roman à plusieurs voix qui raconte la vie de Katia et Véra et qui évoque aussi la vie à Tashkent et balaie aussi un pan d'histoire .La ville de Tashkent est omniprésente dans le roman , personnage à part entière de l'histoire , vivante et lumineuse au fil de récits très évocateurs .
Katia et Véra sont mère et fille et se haïssent. Par des récits , en petites touches , comme pourrait le faire un artiste peintre , l'auteure nous dresse un portrait de chacune .
La structuration du roman est un peu déconcertante au début ;On se demande qui parle et pourquoi on change tout d'un coup de personne . Et peu à peu , chaque chapitre prend sa place pour former un tout , jusqu'à la fin où on se laisse surprendre . Et on est content d'être surpris .
Je me suis régalée à la lecture de ce roman et de cette auteure que je ne connaissais pas . Une écriture fluide qui se lit avec plaisir . Une belle découverte. Merci à Babelio et aux éditions Macha pour ce livre reçu dans le cadre d'une opération masse critique.
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Dina Rubina a été à l'honneur du salon du livre Russe Russkaya Kniga de ce décembre 2020, elle est également à l'honneur de cette rentrée d'hiver 2021, qui voit la publication de du côté ensoleillé de la rue en version poche aux éditions Pocket dès ce 7 janvier, et son nouveau roman le syndrome de Petrouchka aux éditions Macha Publishing le 12 janvier, . Je vais parler ici du précédent du côté ensoleillé de la Rue, sorti en 2019 chez nous, treize ans plus tôt en Russie, qui est aujourd'hui celui qui se vend le plus là-bas. Envie de lire ce roman car il fait la part belle à l'Ouzbékistan, et plus spécialement sa capitale Tachkent. Ce n'est pas si souvent que l'on parle de ces ex-Républiques du bloc soviétique qui restent encore terra incognita en Europe, et donc source de rêves, de mythes et de nombreuses interrogations, en ce qui me concerne. J'ai entamé la lecture de cet épais roman avec ainsi autant d'envie que de curiosité. Dina Rubina n'a pas fini de faire parler d'elle!

Nous pénétrons donc ce pays, qui reste encore fortement ancré par la culture russe. À travers deux destins, une mère, sa fille, unies non pas par un sentiment maternel et filiale mais par une exécration et un agacement réciproques. C'est donc sur deux versants opposés que l'on va suivre ce couple mère-fille, l'une loin de l'autre, qui ont grandi dans cette même capitale multiculturelle. Il y a la mère, Katia il y a la fille, Vera, mais il y a surtout Tachkent. Celle, l'unique, qui relie ces deux femmes devenues deux étrangères aux antipodes l'une de l'autre. Je brulais d'impatience de plonger au coeur de ce roman qui ne compte pas moins de 77 chapitres. Car ce sont deux vies incroyablement palpitantes, riches en émotions et en rencontres, dont Rubina nous déroule le fil tortueux de cette très grosse pelote, composée des cordons de la vie des deux femmes, qui lorsqu'elles sont ensemble, s'entremêlent en un noeud indébrouillable, bien difficilement dénouable. Une relation difficile, c'est le moins que l'on puisse dire, truffée d'échanges cassants, de piques incisives, de coups bas mesquins qui confrontent deux caractères irréconciliables. Des affrontements qui tournent bien vite à l'absurdité totale aux confins de l'aberration.

Avec Katia, et son frère Sacha, Dina Rubina entreprend une exploration de la vie de ces exilés qui après le siège de Leningrad ont été expédiés dans cette république d'Asie centrale et de cette cohabitation avec les Ouzbeks qui peinent eux-mêmes dans leur pays. On ne peut passer à côté de cette langue en apparence familière, mais forcement minutieusement travaillée, qui s'apparente presque à du langage oral, et qui colle par focalisation interne, à celle de ses personnages, en amenuisant ainsi au maximum la distance entre ces personnages et le lecteur, qui s'approche au plus près de la réalité de leur vie. L'existence de ces gens, de Katia et Vera, sont d'une violence, bien souvent contenue, qui par moment s'échappe brusquement en un jet puissant et brutal, lorsque les vannes des protagonistes ne parviennent plus à contenir les émotions à vif. Katia est une sauvage, une instinctive un peu comme l'enfant loup qui a dû grandir sans cadre protecteur et guidant, en se débrouillant par elle-même et en développant un instinct de survie peut-être un peu plus aiguisé que d'autres. La calme Vera vit et réagit à travers son art, dont elle se sert comme moyen cathartique pour canaliser cette colère que cette mère impulsive provoque en elle, juguler ces pulsions destructrices que cette mère cause, quelquefois malgré elle, que le combat perpétuel, qu'elle a mené enfant, adolescente et adulte pour sa survie, a provoqué.

Parce que la mère n'a pas su créer le moindre lien avec sa fille, c'est surtout le prétexte à explorer leur deux vies au sein de la capitale Ouzbèke, qui porte encore les vestiges des dernières traces soviétiques. Partir à la découverte de Tachkent, en même temps que les vies de Katia et Vera, a été passionnant, car peu à peu on prend la mesure de la complexité de cette ville, qui porte le poids d'une histoire chargée, un patchwork de cultures, de ce mélange des Russes qui ont fui leur ville, des Ouzbeks et de bien d'autres. Une ville cosmopolite, dont le coeur palpite à travers la vie incessante de ses habitants, Dina Rubina a dépeint avec succès les particularités de cette capitale asiatique aux multiples facettes, épicentre culturel, place vivante ou le travail se trouve facilement, mais ou malgré tout la faim creuse les ventres. La dualité de cette ville est ainsi illustrée par les caractères, et les modes de vie, opposés de Katia et Vera, l'une survoltée et presque trop extravertie, sa fille, posée et calme, qui commencera à n'exister qu'en sortant de l'ombre de sa mère. J'ai aimé Katia par cette vision anarchique qu'elle donne de cette ville, de sa vie d'exilée et d'orpheline qui sait se raccrocher à toutes les branches qu'elle voit pour vivre, pour son – trop-plein- d'énergie qui se déverse d'elle et qui en fait une figure, sinon respectée, du moins crainte de Tachkent. J'aimé Vera parce qu'elle est tout l'opposé de sa mère, dotée d'une sensibilité qui lui fait défaut, et d'une force, peut être moins vive que Katia, cependant tout aussi vive. Elles s'opposent totalement mais se complètent parfaitement.

Il y a beaucoup de changement de focalisation, dans ce roman, et il me semble qu'il est parfois difficile de les démêler d'autant que j'ai parfois eu du mal à réellement en distinguer immédiatement l'alternance des voix. Cette confusion des voix rend parfois le récit un peu confus, d'autant que le style de Dina Rubina est très prolifique et surement pas économe en détails. C'est une première lecture de cette auteure que j'ai appréciée, qui a d'ailleurs a reçu en 2007 le prix littéraire russe Bolchaia Kniga pour ce même roman. C'est un récit très touffu qui rend parfaitement bien la complexité de certaines conséquences de l'éclatement du bloc soviétique, de cette capitale que se partagent de multiples communautés. Je suis heureuse que la maison d'édition Macha Publishing publie son prochain romain car c'est une auteure, à la langue russe, mais dont l'identité culturelle, laisse penser que la « Françoise Sagan Soviétique » a encore beaucoup de choses à dire.












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Je pense que je suis passée totalement à côté de ce que ce livre était censé me procurer. Attention, je ne dis pas que ce livre n'est pas bon, j'ai passé un moment de lecture agréable, mais d'après moi, c'est plutôt le style de l'auteure qui m'a un peu perdue. le récit en lui-même est entraînant et touchant, mais le rythme et même les mots utilisés, voir parfois les expressions ou les émotions, il y avait quelque chose qui me faisait trop souvent décrocher de ma lecture. Je n'arrivais pas à rester totalement dans ma lecture, alors que d'habitude, lorsque je suis plongée dans un livre, il est difficile de me faire décrocher.

Quoi qu'il en soit, je vais vous dire pourquoi vous ne devriez pas tenir compte de ce qui fut moins positif pour moi, et pourquoi vous devriez laisser sa chance à ce livre de vous émouvoir.

J'ai souvent eu l'impression de me perdre entre les personnages. Les deux principaux sont une mère et sa fille, cependant, beaucoup d'autres viennent se greffer au récit, et c'est là que je me suis perdue. Une relation mère/fille compliquée, ça je connais malheureusement, mais pas pour les mêmes raisons que celles de Véra et Katia.

Ce qui est plus que troublant dans ce livre, c'est que l'auteure intercale énormément de choses personnelles, et souvent, je ne réussissais pas à savoir si c'étaient des souvenirs d'un des personnages, ou les siens. Des émotions, des ressentis, des souvenirs d'enfance, … mais quoi est à qui ?

Quoi qu'il en soit, ce qui est positif pour moi dans ce livre, c'est que les détails sur le décor nous permettent de visualiser ce qui nous entoure, nous permet également de bien comprendre pourquoi la vie est difficile dans cet endroit qu'est Tachkent. Cela nous permet également de bien visualiser les personnages dans leur milieu, de ressentir leurs émotions souvent à fleur de peau d'ailleurs.

Alors non, je n'ai pas totalement adhéré à ma lecture, mais je vous recommande néanmoins de le découvrir vous aussi parce que c'est un voyage dans les souvenirs de l'auteure, et que les émotions sont bien présentes à travers Véra et Katia. J'ai adoré le fait que l'échappatoire de Véra soit la peinture, on apprend pas mal de choses, et c'est ce que moi je retiendrai principalement de ma lecture. Je ne ferme absolument pas la porte à ce roman, je prendrai le temps de le relire à un autre moment de ma vie qui sera moins mouvementé, je prendrai le temps de me poser tranquillement et de cette manière je pourrai voir si c'est réellement le style de l'auteure qui a eu raison de moi, ou si tout simplement je ne l'ai pas lu au bon moment.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Et voici l'entrée en scène tempétueuse du mois d'avril !
Le battement de l'anacrouse : lentement et rêveusement...
Les branches ont revêtu leurs atours printaniers...
Les oiseaux se sont mis à chanter, les herbes ont poussé...
Par l'arrivée du printemps, le monde entier célèbre la naissance...
Le son s'accélère, les veines sur le cou de la chef de choeur se gonflent...
Du fiiils glorieux.... De la graaande teeeerre...
Et en avant la musique :
Léeeeenine...
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C’est sans doute un trait particulier de l’Homme, cet attachement que ce dernier éprouve pour les lieux de son enfance et de sa jeunesse…Sans doute parce que ceux-ci reflètent, tel un miroir, son image de ces années-là, lorsqu’il était heureux, comme la refléteraient également les eaux d’un lac…Mais qu’advient-il si ce miroir n’existe plus ? Si ces rues et ces bâtiments, si ces arbres et ces gens qui se souvenaient de toi ont disparu de la surface de la terre ? Une telle situation est, selon moi, anormale…Les villes devraient vivre longtemps, plus longtemps que leurs habitants en tout cas. Elles doivent changer lentement et d’une manière solennelle, se construire solidement et pas à la hâte.
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Bon, donc, je parlais de Cheikhantaour… Il y avait tout sur place : salons de coiffure, écoles, institut de droit, cabinet dentaire, marché… Il y avait même un studio de cinéma, dans lequel on avait tourné des films muets ! Et tous vivaient à l’étroit, comme entassés… Dans le voisinage, il y avait des koulaks russes dépossédés, des vieux-croyants, et l’on trouvait également des Tatars, des Arméniens et des Juifs… Pendant la guerre, les évacués avaient même trouvé refuge dans la mosquée qui, plus tard, a été transformée en entrepôt. Et après le mouvement de renaissance nationale, qui s’est manifesté au moment de l’indépendance… je ne sais plus car je n’étais plus là…

Il y avait également des tchaïkhanas à tous les coins de rue… L’homme ouzbek ne peut se passer de tchaïkhana – c’est l’équivalent du club pour les Anglais. Les Ouzbeks passent leur temps dans les tchaïkhanas, vêtus de tchapans – principalement bleus et rayés – et coiffés de turbans ou de calottes… Ils boivent du thé toute la journée ; coiffés de turbans ou de calottes…. Ils boivent du thé toute la journée, et transpirent au calme…. Pour eux, la sueur sert de ventilation, et le tchapan conserve la température du corps tout le jour… Une tradition centenaire – pour se protéger de la chaleur… Et puis – autre tradition centenaire !- on respire inévitablement l’odeur caractéristique du haschisch dans la pénombre de la pièce, de l’anasha, comme ils l’appellent… L’Orient sans drogue, disait mon père, c’est comme un avare sans poche !
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Où donc ma vie s'est-elle enfuie ?
... Et pourquoi est-ce que j'égrène , avec cette absurde tendresse, les souvenirs que j'exhume de ma mémoire d'enfant ?
Je me sens tel un plongeur, un sauveteur ... Ma ville sombre dans les eaux de l'océan avec tous les gens que j'ai connus, les arbres, les rues, les maisons ... comme un bateau s'enfonce dans les profondeurs avec tous ses passagers ; et moi seule suis capable de faire remonter, de ces profondeurs, quelques épisodes de la vie passée, quelques visages, quelques scènes, quelques objets ...
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Mais si l’on entreprenait de raconter dans le détail et intelligemment…. alors, il fallait sonder cette vie par tous les côtés – par le début, le milieu e la fin. Et si l’on creusait avec zèle, tout ce que l’ont extrairait ne serait pas forcément très réjouissant.

Comment un destin se donne-t-il à voir habituellement à des personnes étrangères? Comme un synopsis. Un sommaire…

Parfois, on y regarde de plus près et on recule aussitôt, effrayé: qui a envie de toucher, à mains nues, les fils de cette vie à haute tension?
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Dina Rubina : Le double nom de famille
Olivier BARROT présente un livre écrit par un auteur ouzbek inconnu : Dina RUBINA. BARROT évoque l'histoire et le style de ce livre édité chez Actes Sud : "Le double nom de famille".
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