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Critique de Cathy_lit



Bonjour,
Merci à l' Agence La Bande et aux @editions macha pour l'envoi de ce livre qui m'a plongée dans les rues de Prague mais aussi de Lviv et un peu de Jérusalem. Nous sommes dans une atmosphère slave et j'ai beaucoup aimé. Dina Rubina nous raconte une histoire d'amour, mais une histoire d'amour incroyable, intense, et très étrange. Nous suivons la vie de Petrouchka, de son enfance jusqu'à la fin. Nous découvrons sa passion pour les marionnettes, pour les poupées et la naissance de son amour envers Liza qu'il enlève la première fois alors qu'elle est dans son berceau car il la trouve belle comme une poupée et que le landau est laissé sans surveillance. Cette première aventure se finira bien. L'amour qu'il porte à Liza ne fera que grandir, ils feront un spectacle ensemble et le jour où Liza ne pourra plus le faire, il va créer une marionnette, sosie de Liza et lui donner vie lors des spectacles. Nous vivons la vie intérieure de Pétrouchka, son rapport aux marionnettes, la jalousie de Liza vis-à-vis de la marionnette. Nous sommes dans une histoire slave alors il y a bien sur des malédictions, des personnages étranges. Un livre que j'ai beaucoup aimé, mais qui n'est pas facile.
Quatrième de couv. " C'est un puits sans fond. Je n'ai fait que me pencher dessus. " Ainsi parle Dina Rubina de l'art marionnettique. D'un côté, cet art nous invite à un grand questionnement métaphorique entamé autrefois par Platon qui voyait dans les hommes des marionnettes aux mains des dieux, et sublimé plus tard d'une manière féérique par des conteurs aujourd'hui tenus pour des géants, tels Andersen et son Intrépide soldat de plomb, Collodi et son morceau de bois nommé Pinocchio. D'un autre côté, la marionnette nous plonge dans un bouillon populaire foisonnant de rires et de drames, de burlesque et de grotesque, de gaieté et de gravité, à l'imagination débridée, où nage une foule de fantoches, guignols, polichinelles, ... et petrouchkas.
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