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Critique de LoupAlunettes


Encore un autre titre pour se donner du courage chez les ados et passer la puberté en douceur sans y aller en force et la boire d'une traite.

Un cocktail de poussée d'hormones, de poils qui poussent, de voix qui s'aggrave dans toutes les gammes et un festival du boutons, c'est dur à avaler.



Joseph, environ 13 ans ( il est en quatrième), nous fait un peu un état des lieux de la catastrophe, sur sa personne puis tente de relativiser avec des exemples autour.

Pour lui, déja, la partie s'annonçait difficile avec un prénom vieux comme la bible.

On en sourit et on a envie de se dire qu'il y a des choses pires que cela.

Mais nous sommes à hauteur d'adolescence, à fleur de peau.

Joseph ne se complet pas forcément même si certains le tirent un peu vers le bas comme un caleçon sur les chevilles en public.

C'est là qu'intervient le personnage de Manon, une fille un peu hors clichés, très ouverte. Et du coup, ça lui donne un peu d'espoir pour se sentir à l'aise hors cadre.



La jeune Manon est l'exemple même d'un apprentissage inévitable à l'adaptation à plusieurs niveaux, vous le verrez, chers lecteurs, du coup l'équation devient plus douce pour Joseph et vivre sereinement sa période " Quasimodo ado", ca semble possible.

Ce point-là est bien développé, la puberté ça n'est pas que des faits déplaisants, c'est aussi une vue d'esprit pour se plaire si l'on trouve écho tout autour.

Manon va être cet effet miroir, une super nouvelle copine qui va éclipser les complexes et lui apprendre à se battre pour gagner en confiance en soi.

La boxe, vous aimez ça?

Le personnage de Joseph est bien imaginé, la carapace en construction, maladroit, sensible à l'opinion, tanguant entre le manque de confiance et le pêché d'orgueil trop vite acquis, cela mettra sa nouvelle amitié à rude épreuve.

Dur dur d'être soi.

Une histoire à tiroirs fine et touchante.
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