Si le récit est d'un classicisme total, avec des revirements que l'on voit arriver à des kilomètres, les interactions entre les factions en présence m'avaient particulièrement marqué. Comme souvent pour la sf des sixties, les lignes sont floues, et on peut également dire que nous ne voyons que des ordures sans trop de moral. Les descriptions des enfants m'avaient troublées, leur pouvoir sur les différents mondes et la crainte ressentie par les adultes était vraiment bien retranscrite. Ce roman n'est pas un chef-d'oeuvre, mais c'est l'un de ceux qui me marquèrent suffisamment pour approfondir certains traits de caractère pour mes propres personnages en jeu de rôles. Il se lis très vite et l'histoire en elle-même est oubliable, mais peut-être trouverez-vous com
me moi un petit quelque chose de dérangeant dans les aventures d'Alberg…
Commenter  J’apprécie         10