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Critique de NicolaK


Kurt Steiner (Oui, je sais, André Ruellan, mais je préfère continuer à le nommer sous le nom que je lui ai toujours connu) nous embarque une nouvelle fois dans un tourbillon dont on ressort complètement perturbé.
Paul, chercheur en psychopharmacologie, teste sur lui-même un produit, le mémoryl, sur lequel il travaille, censé stimuler la mémoire. Enfin façon de parler, puisqu'en fait, sa vie en est changée à tout jamais, parce que la mémoire sollicite nos souvenirs, les vrais, les bien réels. Tandis que là, ce n'est pas le cas et l'imagination (ou pas) s'en mêle (ou s'emmêle, au choix).
Il se met à naviguer entre diverses époques et réalités, l'espace-temps ne signifie plus rien et il ne sait plus qui il est, qui l'entoure ou pas. Un jour marié et père, le lendemain grand vide, amnésie totale, le surlendemain fiancé.. Puis retour dans la réalité. Mais quelle réalité ? Bien difficile de faire la différence. Notre Paul consulte, bien évidemment, mais on lui dit qu'il souffre d'hallucinations. Bien entendu, ce qu'il relate dépasse l'entendement.
Mais nous on comprend, parce qu'on est tellement immergé dans l'histoire que tout est bien réel. Il est décidément très fort, cet auteur. On est tourneboulé comme pas permis, parce qu'on se fond dans le personnage, fort sympathique au demeurant.
Kurt Steiner a toujours aimé parler de dimensions parallèles, de paradoxes temporels, et j'adore ça. Ce qui me fait aimer même ses livres tendant un peu vers la science-fiction, parce qu'à mes yeux ça n'en est pas vraiment, hormis une toute petite poignée que je lui pardonne volontiers. Eh oui, je suis faible et un génie reste un génie.
Donc si vous aimez que vos neurones soient triturés dans tous les sens, dans un roman sans le moindre point mort, sans longueurs et vraiment passionnant, plongez-vous dans ce récit et croisez les doigts pour espérer retrouver la raison après avoir fermé le livre.
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