>
Critique de Joandthebooks
"Un petit livre pour une grande histoire" d'après ses propres mots.
J'ai eu la chance de pouvoir rencontrer Ginette Kolinka chez comme une orange un samedi soir, le 8 juin. Il pleuvait, mais la salle était comble, de tous les âges, de toutes les confessions aussi. Des enfants étaient assis au sol et écoutaient pendant qu'elle nous racontait de vive voix l'époque Birkenau, qu'elle racontait ses conditions de "vie", l'organisation au camp, son retour une fois libérée. Beaucoup d'émotions. Pas de haine, pas de ressentiment de la part de cette femme admirable et pleine d'humour et très humble qui distingue parfaitement les allemands des nazis. Elle a pu faire sourire et rire malgré ce qu'elle se remémorait de plus déplaisant, malgré l'émotion, malgré la brutalité de ce qu'elle racontait.
Elle avait 19 ans en 44 quand elle est arrivée à Birkenau et a laissé sur le quai d'arrivée son frère et son père qui sont montés dans un des camions. En sortant, seule, des mois plus tard, elle ne pesait que 26 kg. Entre temps, une survie robotique faite d'humiliation et de déshumanisation.
Ce petit livre est important et doit être partagé et lu pour que personne n'oublie ce qui s'est passé et qu'on continue de tirer des leçons du passé. Aujourd'hui, de nombreuses, trop nombreuses..., personnes réfutent l'existence même des camps de concentration et la Shoah. Dans quelques années, il ne restera plus que des livres, ces souvenirs couchés sur le papier qui ne peuvent même pas un instant refléter un centième de la terreur et de l'horreur que tous ces gens ont vécu là bas. C'est pourquoi il faut partager ces lectures.
Je ne trouve pas les mots pour expliquer à quel point cette rencontre et cette lecture m'ont touchée. Merci aux personnes persistantes, dont Marion Ruggieri, qui l'ont encouragée à partager ces souvenirs après 55 ans de silence.
J'ai eu la chance de pouvoir rencontrer Ginette Kolinka chez comme une orange un samedi soir, le 8 juin. Il pleuvait, mais la salle était comble, de tous les âges, de toutes les confessions aussi. Des enfants étaient assis au sol et écoutaient pendant qu'elle nous racontait de vive voix l'époque Birkenau, qu'elle racontait ses conditions de "vie", l'organisation au camp, son retour une fois libérée. Beaucoup d'émotions. Pas de haine, pas de ressentiment de la part de cette femme admirable et pleine d'humour et très humble qui distingue parfaitement les allemands des nazis. Elle a pu faire sourire et rire malgré ce qu'elle se remémorait de plus déplaisant, malgré l'émotion, malgré la brutalité de ce qu'elle racontait.
Elle avait 19 ans en 44 quand elle est arrivée à Birkenau et a laissé sur le quai d'arrivée son frère et son père qui sont montés dans un des camions. En sortant, seule, des mois plus tard, elle ne pesait que 26 kg. Entre temps, une survie robotique faite d'humiliation et de déshumanisation.
Ce petit livre est important et doit être partagé et lu pour que personne n'oublie ce qui s'est passé et qu'on continue de tirer des leçons du passé. Aujourd'hui, de nombreuses, trop nombreuses..., personnes réfutent l'existence même des camps de concentration et la Shoah. Dans quelques années, il ne restera plus que des livres, ces souvenirs couchés sur le papier qui ne peuvent même pas un instant refléter un centième de la terreur et de l'horreur que tous ces gens ont vécu là bas. C'est pourquoi il faut partager ces lectures.
Je ne trouve pas les mots pour expliquer à quel point cette rencontre et cette lecture m'ont touchée. Merci aux personnes persistantes, dont Marion Ruggieri, qui l'ont encouragée à partager ces souvenirs après 55 ans de silence.
