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Critique de belette2911


Voilà une bédé intelligente, bourrée d'amitié, de belles choses tout en nous en montrant des moins belles, comme ce putain de réchauffement climatique qui prive, entre autre, les ours blancs de banquise et de nourriture.

Waluk, ce sont les aventures d'un jeune ours blanc que sa mère a abandonné puisqu'il était assez grand pour se débrouillez seul.

Oui, mais non, Waluk est perdu face à l'immensité de ce qui se trouve sous ses yeux et incapable de se nourrir correctement, sauf à faire des conneries et à s'en prendre une dans la gueule par un autre ours.

La rencontre avec Esquimo, un vieil ours, va lui changer sa vie (oui ♪ il changeait la vie ♫ vas-y, chante avec moi) en lui enseignant les rudiments de la chasse et en lui expliquant les changements majeurs qui se produise dans le coin, à cause d'un espèce de bipède nu qui ne possède ni griffes, ni ailes, ni rien : l'Homme.

Il est vrai que les humains, face à ce possèdent les animaux, est plus nu qu'un ver de terre, mais l'Homme est capable de foutre plus de bordel que toute la création animale réunie.

Les dessins m'ont enthousiasmé, je les ai trouvé très bien réalisés et les différentes moues prises par les ours m'ont souvent fait rire, ainsi que leurs réflexions. Les couleurs sont belles, dans des tons gris bleus qui illustrent bien le froid de la banquise.

Cette bédé, conte initiatique, a plusieurs leçons à nous apprendre, dont celle qu'il faudrait plus souvent écouter les anciens, de ceux qui nous ont précédés, ceux qui connaissent la musique mieux que nous.

Hélas, nous sommes dans des sociétés où l'on n'écoute plus les anciens et pire, lorsqu'un travailleur prend sa pension, bien souvent, il ne forme aucun jeune pour le remplacer (soit qu'il ne le veut pas, soit que le patron n'est pas intéressé par le savoir de son travailleur qui part). Stupide, car celui qui est dans la société depuis des lustres en sait bien plus que les p'tits d'jeuns qui commencent.

L'autre leçon à apprendre, c'est qu'il serait temps d'arrêter de foutre la merde partout où l'on passe, stopper avec le tourisme à la con, avec ces crétins qui veulent à tout pris aller voir la banquise qui fond et qui tirent sur les ours si d'aventures ils en croisent (scandale qui a eu lieu réellement, lors d'une croisière et d'un arrêt dur la banquise, je l'avais lu dans « le Canard Enchaîné).

Ce premier tome de Waluk est vraiment une réussite, tant au niveau des personnages animaux, du scénario, du message se trouvant dans ces pages et des couleurs utilisées. Bref, une réussite à tout points de vue.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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