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Waluk tome 1 sur 2
EAN : 9782505083276
48 pages
Dargaud (07/02/2020)
4/5   30 notes
Résumé :
Abandonné par sa mère puisqu'il est suffisamment grand, le petit ourson polaire Waluk doit apprendre du jour au lendemain à vivre seul. Malheureusement pour lui, ses premières expériences ne se passent pas très bien. N'ayant aucune notion de chasse, le voilà contraint de se nourrir exclusivement d'algues et d'oeufs... Et c'est sans compter les autres ours qui ne se montrent pas des plus aimables avec lui.
Seul Esquimo, un vieil ours en piteux état, accepte d... >Voir plus
Que lire après Waluk, tome 1 : La grande traverséeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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*****

Waluk est un jeune ours polaire qui se retrouve seul. Sa mère, l'estimant suffisamment grand pour se débrouiller, l'a laissé seul sur la banquise. Mais la vie est dure pour un ourson, tout est un combat : manger, dormir, apprendre le monde... Heureusement, Waluk fait la rencontre d' Esquimo, un vieil ours plein de talents. Esquimo va lui faire partager ses nombreuses expériences et apprendre à Waluk à se débrouiller dans ce monde hostile...

Je ne suis pas une amatrice de bandes dessinées. Mais celle-ci m'a particulièrement touchée.
Waluk est un ourson si mignon qu'on a envie de le protéger et de se coucher à ses côtés, pour se réchauffer dans sa fourrure blanche et chaude. Cette BD offre une belle histoire tant d'amitié, de soutien qu'un éclairage sur la vie des ours polaires au temps du réchauffement climatique.

Les dessins et les couleurs sont sobres et très doux. C'est une BD qui plaira à petits et grands !

Une très belle manière d'attirer notre attention sur le triste avenir qui les attend si rien ne bouge...

Merci à NetGalley et aux Editions Dargaud pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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Je remercie chaleureusement les éditions Dargaud pour m'avoir envoyé, via net galley, la bande dessinée : Waluk, tome 1 : La grande traversée de Emilio Ruiz (scénario) et Ana Miralles (dessins et couleurs).
Waluk est un jeune ours abandonné par sa maman car il était assez grand pour vivre seul.
Mais comment survivre quand on n'a jamais vécu seul ? Et que l'on n'est pas très doué pour la chasse ??
Sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours expérimenté, va changer sa vie.
Notre ourson Waluk va peu à peu découvrir sa vie d'ours. Il va apprendre à pécher, à chasser, et surtout à se méfier du seul véritable ennemi des ours, cette étrange créature sans poils : l'homme.
La grande traversée est le premier tome des aventures d'un adorable petit ourson prénommé Waluk. Il est très mignon, et surtout, complètement paumé au début du tome. Pas évident de se retrouver seul, sa maman lui manque et en plus, il ignore comment on chasse. Ce qui est problématique quand on est tout petit, perdu sur la banquise. Les autres ours ne sont pas tendres avec lui, mais heureusement il va faire une rencontre qui va tout changer : celle d'un vieil ours nommé Esquimau.
Cette bande dessinée est réaliste, elle montre bien les difficultés que peuvent rencontrer les ours polaires sur la banquise, suite au réchauffement climatique et à la fonte des glaces. Il y a moins de nourriture. Les phoques sont peu présents, les ours les cherchent... sans succès. Alors ils se rapprochent des hommes pour trouver à manger.. et risquent de se faire capturer.
Le duo Waluk et Esquimau est attachant. On ne s'ennuie pas avec eux et j'ai pris plaisir à suivre leurs aventures.
La grande traversée est une réussite autant au niveau de l'histoire que des textes ou des illustrations. Ces dernières sont vraiment jolies.
L'ensemble donne une bande dessinée parfaite pour les petits et les grands.
Je trouve qu'elle mérite bien cinq étoiles :)
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Voilà une bédé intelligente, bourrée d'amitié, de belles choses tout en nous en montrant des moins belles, comme ce putain de réchauffement climatique qui prive, entre autre, les ours blancs de banquise et de nourriture.

Waluk, ce sont les aventures d'un jeune ours blanc que sa mère a abandonné puisqu'il était assez grand pour se débrouillez seul.

Oui, mais non, Waluk est perdu face à l'immensité de ce qui se trouve sous ses yeux et incapable de se nourrir correctement, sauf à faire des conneries et à s'en prendre une dans la gueule par un autre ours.

La rencontre avec Esquimo, un vieil ours, va lui changer sa vie (oui ♪ il changeait la vie ♫ vas-y, chante avec moi) en lui enseignant les rudiments de la chasse et en lui expliquant les changements majeurs qui se produise dans le coin, à cause d'un espèce de bipède nu qui ne possède ni griffes, ni ailes, ni rien : l'Homme.

Il est vrai que les humains, face à ce possèdent les animaux, est plus nu qu'un ver de terre, mais l'Homme est capable de foutre plus de bordel que toute la création animale réunie.

Les dessins m'ont enthousiasmé, je les ai trouvé très bien réalisés et les différentes moues prises par les ours m'ont souvent fait rire, ainsi que leurs réflexions. Les couleurs sont belles, dans des tons gris bleus qui illustrent bien le froid de la banquise.

Cette bédé, conte initiatique, a plusieurs leçons à nous apprendre, dont celle qu'il faudrait plus souvent écouter les anciens, de ceux qui nous ont précédés, ceux qui connaissent la musique mieux que nous.

Hélas, nous sommes dans des sociétés où l'on n'écoute plus les anciens et pire, lorsqu'un travailleur prend sa pension, bien souvent, il ne forme aucun jeune pour le remplacer (soit qu'il ne le veut pas, soit que le patron n'est pas intéressé par le savoir de son travailleur qui part). Stupide, car celui qui est dans la société depuis des lustres en sait bien plus que les p'tits d'jeuns qui commencent.

L'autre leçon à apprendre, c'est qu'il serait temps d'arrêter de foutre la merde partout où l'on passe, stopper avec le tourisme à la con, avec ces crétins qui veulent à tout pris aller voir la banquise qui fond et qui tirent sur les ours si d'aventures ils en croisent (scandale qui a eu lieu réellement, lors d'une croisière et d'un arrêt dur la banquise, je l'avais lu dans « le Canard Enchaîné).

Ce premier tome de Waluk est vraiment une réussite, tant au niveau des personnages animaux, du scénario, du message se trouvant dans ces pages et des couleurs utilisées. Bref, une réussite à tout points de vue.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les oursons sont abandonnés par leur mères relativement tôt, soit dès qu'ils peuvent survivre seuls. Waluk est l'un d'entre eux. 

Il va devoir apprendre à se nourrir seul mais celui-ci est tout petit et a la peau sur les os. Pour se nourrir il se contente d'oeufs d'oiseaux ou même encore de racines. Ce qui est clairement insuffisant pour la croissance d'un ours. Sur sa route il va rencontrer Esquimo un vieux mâle à qui il manque des dents et qui de plus, a une patte cassée. À eux deux, ils vont former une équipe. le plus ancien apprendra les ficelles du métier à l'autre et le plus jeune chassera et utilisera son odorat pour l'autre. Ces techniques d'apprentissage auront pour but de se nourrir, d'éviter les dangers dû à la fonte des glaces et surtout à la présence humaine. Jusqu'au jour où l'un d'eux se fera capturer en tombant dans un piège... 

Waluk qui pourrait paraître comme un album enfantin est tout autre. En effet, il évoque la violence dû au réchauffement climatique et à la survie des espèces. Les auteurs Ana Mirales et Emilio Ruiz veulent faire passer un message. En effet si nous continuons à vivre avec nos excès nous allons devoir nous adapter à un environnement hostile en un temps record. La fonte des glaces et l'acidité des mers qui augmentent vont causer des désastres à de nombreux niveaux. Les premiers à en souffrir seront les animaux et malheureusement, c'est déjà le cas actuellement. Nous sommes tout simplement les suivants sur la liste.

Il y a également pas mal d'humour dans cet album. La rencontre entre un jeune et quelqu'un d'expérience amène quelques situations cocasses. 

Ana Mirales a dû incorporer des gestes  de manière concise et solide pour que les ours dessinés soient de vrais petits humains. Cette incorporation donne un très bon résultat. 

La représentation de l'aurore boréale qui est magnifiquement réalisée sur deux planches est absolument à voir ! 

Trois albums sont prévus pour cette série. Pour info, l'album dont il est question dans la présente avait fait l'objet d'une première parution en 2011 sous un autre format et, chez un autre éditeur. 
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Waluk est un ourson polaire livré à lui même jusqu'à sa rencontre avec Esquimo, un ours polaire vieillissant. Sur fond d'écologie, de bêtise humaine et de découverte du Pole Nord, nous suivons leurs aventures.

Ce premier tome de bande-dessinée, adapté d'un album jeunesse il me semble, est pas mal. Il évoque plusieurs sujets d'actualité, sensibilise sur le réchauffement climatique, sur l'empreinte que l'homme laisse au Pole Nord et sur les difficultés rencontrées par les ours polaires. Il y a beaucoup d'informations données dans ce premier tome et je me demande bien ce que les auteurs nous réservent pour la suite.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les humains n'ont pas de fourrure : ils prennent donc la notre. Ils se ressemblent tous. Ils marchent toujours sur deux pattes et ne savent pas voler. Ils ont des griffes très fragiles, qu'ils utilisent pour porter la nourriture à leur bouche, car ils ont le museau plat. Leur odorat... A vrai dire, ils n'ont pas d'odorat. Ils savent à peine courir, sauter ou nager et quand ils essaient, ils se fatiguent vite. Bien qu'ils possèdent des bâtons qui tuent de loin, ils sont très méfiants et se déplacent la plupart du temps en groupe. Si tu croises un humain seul et sans bâton, n'hésite pas à le dévorer, car même si les humains ont peu de graisse, ils sont délicieux.

[p11]
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Un ours a toujours faim !
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Video de Emilio Ruiz (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emilio Ruiz
Le film, réalisé par Emilio Ruiz Zavala, scénariste et mari d'Ana Mirallès, commence par un diaporama qui paraît long de prime abord, mais qui dure en fait le temps d'une chanson, le temps de s'installer dans l'ambiance. Les images que l'on voit défiler sont des zooms faits sur des vignettes de la série Djinn. Toutes ont un point en commun : elles montrent des corps. Habillés, peints ou dénudés. D'hommes mais aussi et surtout de femmes. La seconde séquence montre Ana Mirallès, la talentueuse dessinatrice, dans son vaste atelier dont les grandes baies vitrées donnent sur un majestueux paysage de montagne. Les images sont muettes. Puis un nouveau diaporama s'enclenche, nous frustrant un peu d'avoir certes vu l'auteure à l'œuvre, mais pas de l'avoir entendue, ni d'avoir eu quelques explications.
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