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Critique de Krissie78
Que dire qui n'ait déjà été dit ou écrit sur cette oeuvre ? Cela faisait longtemps qu'il me faisait de l'oeil dans ma PAL et que pour une raison inconnue je lui résistais. Etait-ce la peur d'être déçue face aux éloges qu'il collectionne ?
Et en fait quel bonheur que ce roman que l'on pourrait classer dans plusieurs genres :
- Quête littéraire, où l'on se prend à suivre pas à pas Daniel sur la piste des romans de Julian Carez, à avoir envie de trouver ses livres et de les lire ;
- Roman initiatique : quand le petit Daniel découvre à 10 ans ce livre oublié il ne sait pas que celui-ci va l'accompagner pendant des décennies, le guidant dans son passage de l'enfance à l'âge adulte ;
- Roman d'amour : l'histoire d'amour de Julian et Pénélope va sceller leur sort mais aussi celui de leur entourage, et trouvera écho dans celle de Daniel et Béatriz ;
- Roman policier : On suit Daniel qui mène l'enquête épaulé de son fidèle Docteur Watson en la personne de Fermin ;
- Roman historique qui non plonge dans la Barcelone des années 1900 à 1955, passant des années prospères au drame de la guerre civile et ses conséquences sur la société et sur les êtres humains ;
- Roman épique sur lequel souffle l'esprit d'Alexandre Dumas (oui j'ose la comparaison) ;
- Ode à l'amour de la littérature, au pouvoir de transmission par les livres, à leur rôle parfois cathartique, révélateur ou libérateur ;
- Et enfin un roman un brin fantastique.
Carlos Ruiz Zafon fait partie de ces grands conteurs, de ceux qui vous ensorcellent par leur talent et leur capacité à écrire des histoires qui se transforment en page-turner, qui font de vous faible lecteur ou lectrice un accro dès les premiers mots, les premières pages. Avec le premier tome de la trilogie du « Cimetière des livres oubliés » il nous emporte dans un tourbillon d'aventures, tissant une toile d'intrigues où se croisent un clochard à la résurrection magnifique, un écrivain maudit, un policier sanguinaire, des héritières amoureuses, des commerçants solidaires, une éditrice au charme qui traverse le temps, tout une série de personnages mystérieux, attachants, étonnants et parfois détestables. L'auteur a non seulement l'art de faire naître des personnages précis, forts, mais il sait aussi les faire évoluer dans une ambiance poétique et nostalgique, alliant douceur et violence, le tout dans une atmosphère parfois surréaliste.
Certes le romancier catalan utilise tous les artifices qui font d'une bonne histoire un best-seller et qui ne trompent pas le lecteur averti, mais qu'il est délicieux de se laisser prendre au jeu, de ne pas vouloir lâcher le livre, d'enchaîner les chapitres les uns après les autres, avide de savoir la suite, de circuler dans les rouages du temps, de visualiser les rues et les places de Barcelone, de spéculer sur les méandres de l'intrigue, de se laisser surprendre (ou pas) par les rebondissements, de se perdre dans les voies de traverse, de faire des rapprochements et de mener l'enquête, d'être à l'unisson des émotions des protagonistes de l'histoire.
Et lorsque l'on tourne la dernière page on n'a qu'une envie : partir à Barcelone à la recherche de ce cimetière des livres oubliés et se perdre dans cette incroyable bibiothèque pour y trouver notre propre "ombre du vent" ou, à défaut, de se jeter sur le deuxième tome de la trilogie.
Et en fait quel bonheur que ce roman que l'on pourrait classer dans plusieurs genres :
- Quête littéraire, où l'on se prend à suivre pas à pas Daniel sur la piste des romans de Julian Carez, à avoir envie de trouver ses livres et de les lire ;
- Roman initiatique : quand le petit Daniel découvre à 10 ans ce livre oublié il ne sait pas que celui-ci va l'accompagner pendant des décennies, le guidant dans son passage de l'enfance à l'âge adulte ;
- Roman d'amour : l'histoire d'amour de Julian et Pénélope va sceller leur sort mais aussi celui de leur entourage, et trouvera écho dans celle de Daniel et Béatriz ;
- Roman policier : On suit Daniel qui mène l'enquête épaulé de son fidèle Docteur Watson en la personne de Fermin ;
- Roman historique qui non plonge dans la Barcelone des années 1900 à 1955, passant des années prospères au drame de la guerre civile et ses conséquences sur la société et sur les êtres humains ;
- Roman épique sur lequel souffle l'esprit d'Alexandre Dumas (oui j'ose la comparaison) ;
- Ode à l'amour de la littérature, au pouvoir de transmission par les livres, à leur rôle parfois cathartique, révélateur ou libérateur ;
- Et enfin un roman un brin fantastique.
Carlos Ruiz Zafon fait partie de ces grands conteurs, de ceux qui vous ensorcellent par leur talent et leur capacité à écrire des histoires qui se transforment en page-turner, qui font de vous faible lecteur ou lectrice un accro dès les premiers mots, les premières pages. Avec le premier tome de la trilogie du « Cimetière des livres oubliés » il nous emporte dans un tourbillon d'aventures, tissant une toile d'intrigues où se croisent un clochard à la résurrection magnifique, un écrivain maudit, un policier sanguinaire, des héritières amoureuses, des commerçants solidaires, une éditrice au charme qui traverse le temps, tout une série de personnages mystérieux, attachants, étonnants et parfois détestables. L'auteur a non seulement l'art de faire naître des personnages précis, forts, mais il sait aussi les faire évoluer dans une ambiance poétique et nostalgique, alliant douceur et violence, le tout dans une atmosphère parfois surréaliste.
Certes le romancier catalan utilise tous les artifices qui font d'une bonne histoire un best-seller et qui ne trompent pas le lecteur averti, mais qu'il est délicieux de se laisser prendre au jeu, de ne pas vouloir lâcher le livre, d'enchaîner les chapitres les uns après les autres, avide de savoir la suite, de circuler dans les rouages du temps, de visualiser les rues et les places de Barcelone, de spéculer sur les méandres de l'intrigue, de se laisser surprendre (ou pas) par les rebondissements, de se perdre dans les voies de traverse, de faire des rapprochements et de mener l'enquête, d'être à l'unisson des émotions des protagonistes de l'histoire.
Et lorsque l'on tourne la dernière page on n'a qu'une envie : partir à Barcelone à la recherche de ce cimetière des livres oubliés et se perdre dans cette incroyable bibiothèque pour y trouver notre propre "ombre du vent" ou, à défaut, de se jeter sur le deuxième tome de la trilogie.
