>
Critique de BiblioJoy
Quand l'histoire individuelle se mêle intrinsèquement à l'Histoire et ses tourments.
Un roman évoquant l'amour plus fort que la violence, et la quête de liberté et d'autonomie des femmes.
On retrouve les trois personnages de « La commode aux tiroirs de couleurs », les trois soeurs Ruiz-Monpean, Rita, Leonor et Carmen, envoyées, à l'époque, de l'autre côté des Pyrénées par leurs parents pour échapper à la guerre civile.
En 1977 à Marseillette – petit village des Corbières dans l'Aude, Carmen, à plus de quarante ans, se souvient des évènements qui ont marqué sa vie depuis leur arrivée en France.
Terriblement attristée par la mort de Cali, sa nièce adorée, elle remonte le fil de ses souvenirs…
Pleine de désirs qu'elle tient à assouvir librement, la jeune femme, survoltée, a tout d'une écorchée vive, elle raconte ses aventures tumultueuses, les épreuves traversées, les rencontres.
De Tolède à Marseillette, en passant par des écrits sur un paquebot transatlantique, Carmen dévoile son exaltation dans une urgence de vivre.
L'histoire dans ce roman se situe du point de vue de Carmen principalement, son besoin d'émancipation, sa fougue, et l'absence de repères et de clés pour trouver sa place.
*
En filigrane, on y lit combien entendre l'histoire familiale est important pour se construire, car les interrogations pour comprendre d'où l'on vient pour savoir où l'on va, sont nombreuses dans une vie. Et souvent être dépositaire de cette transmission peut sauter une ou plusieurs générations.
Un roman court, agréable à lire, au style d'écriture direct et rythmé, vif et enlevé.
On ressent qu'il y a beaucoup de caractère, passion, sensibilité à fleur de peau, tendresse ; à l'image, m'a-t-il semblé, de son auteure, Olivia Ruiz, pétillante artiste musicienne et chanteuse.
*
Je recommande vivement la lecture de son premier roman « La commode aux tiroirs de couleurs » il m'a paru beaucoup plus abouti et chavirant que ce second volet, à découvrir ensuite.
Ici, les personnages m'ont semblé moins détaillés, et l'ensemble un peu moins fluide dans la narration par rapport aux sauts chronologiques et entre les différentes parties.
La fin m'a semblé peut-être précipitée.
C'est dommage car j'ai apprécié rencontrer l'auteure et l'approche qu'elle a de l'héritage de l'histoire familiale, bien que les histoires mêmes de ses deux romans soient inventées. Un certain écho en moi.
Un roman évoquant l'amour plus fort que la violence, et la quête de liberté et d'autonomie des femmes.
On retrouve les trois personnages de « La commode aux tiroirs de couleurs », les trois soeurs Ruiz-Monpean, Rita, Leonor et Carmen, envoyées, à l'époque, de l'autre côté des Pyrénées par leurs parents pour échapper à la guerre civile.
En 1977 à Marseillette – petit village des Corbières dans l'Aude, Carmen, à plus de quarante ans, se souvient des évènements qui ont marqué sa vie depuis leur arrivée en France.
Terriblement attristée par la mort de Cali, sa nièce adorée, elle remonte le fil de ses souvenirs…
Pleine de désirs qu'elle tient à assouvir librement, la jeune femme, survoltée, a tout d'une écorchée vive, elle raconte ses aventures tumultueuses, les épreuves traversées, les rencontres.
De Tolède à Marseillette, en passant par des écrits sur un paquebot transatlantique, Carmen dévoile son exaltation dans une urgence de vivre.
L'histoire dans ce roman se situe du point de vue de Carmen principalement, son besoin d'émancipation, sa fougue, et l'absence de repères et de clés pour trouver sa place.
*
En filigrane, on y lit combien entendre l'histoire familiale est important pour se construire, car les interrogations pour comprendre d'où l'on vient pour savoir où l'on va, sont nombreuses dans une vie. Et souvent être dépositaire de cette transmission peut sauter une ou plusieurs générations.
Un roman court, agréable à lire, au style d'écriture direct et rythmé, vif et enlevé.
On ressent qu'il y a beaucoup de caractère, passion, sensibilité à fleur de peau, tendresse ; à l'image, m'a-t-il semblé, de son auteure, Olivia Ruiz, pétillante artiste musicienne et chanteuse.
*
Je recommande vivement la lecture de son premier roman « La commode aux tiroirs de couleurs » il m'a paru beaucoup plus abouti et chavirant que ce second volet, à découvrir ensuite.
Ici, les personnages m'ont semblé moins détaillés, et l'ensemble un peu moins fluide dans la narration par rapport aux sauts chronologiques et entre les différentes parties.
La fin m'a semblé peut-être précipitée.
C'est dommage car j'ai apprécié rencontrer l'auteure et l'approche qu'elle a de l'héritage de l'histoire familiale, bien que les histoires mêmes de ses deux romans soient inventées. Un certain écho en moi.
