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Citations sur Le Silence d'Isra (88)

 Pendant tant d’années, elle avait cru que si une femme était assez dévouée, assez obéissante, elle pouvait espérer gagner l’amour d’un homme. Mais à présent qu’elle s’était remise à lire, elle découvrait une nouvelle forme d’amour. Un amour qui naissait au fond d’elle-même, un amour qu’elle éprouvait lorsqu’elle lisait toute seule à la fenêtre. Et grâce à cet amour, elle commençait à croire, pour la première fois de toute son existence, qu’en fin de compte, elle valait quelque chose. 
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Il est très difficile de trouver sa place dans le monde quand on ne s’est pas encore trouvé soi-même. 
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 La peur a cela de particulier qu’elle bouleverse notre sens des priorités. 
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C’était un jour froid et nuageux, empli d’un parfum d’arbre humide et d’un faible relent difficile à cerner. Les gaz d’échappement, peut-être. Ou une odeur de chats errants. L’un des arômes de Brooklyn qu’elle sentait souvent au cours du trajet à pied, long de neuf blocs, entre chez elle et l’arrêt de bus. Il y avait un gobelet de café vide près du caniveau, en carton bleu et blanc, écrasé, souillé de boue. Elle lut la phrase imprimée en lettres dorées – RAVIS DE VOUS SERVIR ! – et soupira. Impossible de s’imaginer un homme avoir l’idée d’une pareille phrase. Non, c’était sûrement une femme qui l’avait trouvée. 
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Farida avait la honte de son sexe gravée au plus profond d'elle-même.
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- Parce que le mariage, c'est la chose la plus importante pour une fille, répondit sèchement Farida. Pas l'université. Tu seras bientôt nubile. Il est temps que tu grandisses un peu et que tu te mettes bien ça dans la tête : une femme, ce n'est pas un homme.
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Chaque fois qu'elle se remémorait cette discussion, Deya s'imaginait que sa vie était une histoire, comme toutes celles qu'elle avait lues, avec une intrigue, de la tension, du conflit, qui aboutissait à un happy end qu'elle ne parvenait pas encore à deviner. Elle faisait souvent cela. Il était bien plus facile d'appréhender sa vie comme une œuvre de fiction que de l'accepter pour ce qu'elle était : une existence limitée. Dans la fiction, le champ des possibles était infini. Dans la fiction, Deya était aux commandes de sa vie.
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Ce sont les personnes les plus seules qui aiment le plus lire.
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C'est surtout le mécontentement qui entraîne la création, la passion, le désir, le défi. Les révolutions n'ont pas lieu dans le bonheur. Je pense que c'est la tristesse, ou à tout le moins l'insatisfaction qui est à l'origine de tout ce que le monde a de plus beau.
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N'oublie jamais ceci, mon enfant. Si tu passes ta vie à attendre l'amour d'un homme, tu mourras déçue.
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