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Critique de Marpesse


Appia est pour Paolo Rumiz l'occasion de réfléchir au rapport des Italiens à leur passé. Dès les premières lignes, on sent le regret et la déploration. En effet, Paolo Rumiz ne comprend pas comment les Italiens ont pu laisser disparaître ainsi leur passé, car la Via Appia n'a pas du tout été conservée, et la difficulté de ce voyage, qu'il entreprend avec plusieurs compagnons, réside dans cet abandon de la voie mythique à toutes les exploitations contemporaines : le basolato, ce dallage en basalte, est pillé par les particuliers, les pierres des temples, comme à Terracina, perdues dans le paysage qui n'honore pas l'âme antique des choses ("L'Antiquité est une gêne." ; "En Italie, ceux qui étudient l'Antiquité sont mis au ban de la société.") On comprend bien, en lisant Paolo Rumiz, qu'aucune politique de préservation du passé n'est menée dans ce pays. Il dit à ce propos que tout est misé sur le Colisée ("Le Colisée, c'est Hollywood."), mais que le reste peut bien retourner à l'abandon.

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Lien : https://lemanoirdeslettres.f..
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