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Critique de TheWind


La guerre de Cent ans est achevée. Sous le règne de Louis XI, la France se redresse peu à peu mais l'ombre de cette période triste et sanguinaire plane toujours au-dessus des villes moyenâgeuses.
Sur les routes, des milliers de mercenaires désoeuvrés errent et se regroupent en compagnie pour le plus grand malheur des villageois qu'ils attaquent impunément. C'était le cas des Coquillards qui sévissaient principalement en Bourgogne.

On se souvient bien sûr de François Villon à qui la légende prête l'appartenance à cette bande malfaisante. François Villon, ce poète joyeux, ce poète maudit, ce mauvais garçon, disparu sans laisser de trace.


C'est sur cette disparition que les auteurs de cette bande dessinée vont rebondir en créant le personnage de François sans nom. Ce François, homme rude et narquois, travaillant pour un sculpteur serait-il le poète ? Serait-il celui qui a côtoyé les Coquillards, ceux-là même qui s'en sont pris à la famille de Félyzée, jeune voleuse à la tire insolente que le hasard d'une fuite mettra sur son chemin ?
Toujours est-il que la destinée de ces deux-là semblent désormais scellée, pour le meilleur peut-être mais plus certainement pour le pire !


J'aime beaucoup cette bande dessinée. Pour plusieurs raisons.
Cette fin de guerre de Cent ans est une époque que j'affectionne beaucoup. Empreinte d'une violence et d'une terreur pas tout à fait mises aux oubliettes, elle marque cependant un temps révolu où tout ne peut être que porteur de progrès.
Les deux héros me plaisent bien. Des voyous qui ne reculent devant rien, que le destin force à cheminer ensemble envers et contre leur caractère indépendant et buté.
Le graphisme est agréable et ça dans une bande dessinée, c'est tout de même primordial. Les dessins sont réalistes et nous plongent dans un décor médiéval qui me fascine. Ruelles étroites propices aux traquenards, maisons en colombages et en encorbellement, tavernes bondées où s'entremêlent brigands et prostituées, une main tenant la chope, l'autre plus audacieuse...
On n' échappe pas bien sûr à quelques clichés historiques ( pour exemple, l'évêque puissant et colérique) mais qu'importe !
Cette bande dessinée est une belle découverte et je compte bien lire la suite.
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