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Critique de pencrannais


Dans le Nord, Ludo Sénéchal est féru de films anciens et vient d'acquérir une bobine suite au décès de Wlad Sziplman. En regardant ce film, il devient aveugle et appelle son ex, l'inspectrice de police Lucie Hennebelle. Lucie regarde le film et s'il ne lui arrive rien, elle découvre des images horribles, un oeil découpé au scalpel, des fillettes qui massacrent des lapins,etc. Un spécialiste vidéo analyse la bobine et y trouve des images subliminales. Pourtant le film date d'avant leur invention en 1957.
Au même moment en banlieue parisienne, l'inspecteur Franck Sharko est placé sur une affaire sordide : cinq squelettes humains ont été retrouvés sur un chantier. Sur ces squelettes, les crânes sont coupés en deux et il manque les mains, les dents et les yeux. Sharko apprend qu'une affaire de ce genre s'est déjà produite en Algérie.
Ces deux intrigues vont, évidemment n'en former qu'une seule.
Il s'agit ici de l'adaptation en BD du roman de Franck Thilliez, celui où ses deux héros récurrents, Hennebelle et Sharko se rencontrent.
L'adaptation de Runberg est réussie. L'intrigue est plutôt prenante, mais elle reste tout de même, à mon avis, assez superficielle. le déroulement de l'histoire semble se faire de façon fluide mais, justement trop fluide. Pas De fausses pistes, les témoins et les découvertes s'enchaînent de façon linéaire, sans véritable surprise. Les enquêteurs passent d'un témoin à l'autre et à chaque fois le témoin est fiable (!?). Cela reste toutefois un bon polar, mais il manque quelques ingrédients pour le rendre excellent.
Les dessins de Brahy sont réalistes et apportent de la crédibilité à cette BD policière de bonne facture.
A noter toutefois, que si l'intrigue principale est résolue dans cet album, un cliffhanger de dernière minute nous plonge dans l'intrigue du tome suivant (Gattaca).
Une bonne BD au final, mais pas d'enthousiasme non plus.
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