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Critique de Yvan_T
Voilà donc l'avant-dernier, ah ben non ... le dernier tome de cette saga londonienne.
Ce troisième tome met donc fin au périple de nos deux jeunes marseillais. C'est sur un ton ‘peace and love' et plein d'insouciance que les deux compères s'étaient lancés dans une aventure londonienne , mais nos deux Frenchies s'étaient vite retrouvés sur la pente de la désillusion, bien loin de l'ambiance Erasmus et rock n' roll dont ils rêvaient. Dès les premières planches de la saga, le lecteur savait que l'atterrissage serait lourd pour Thibault et Alex et ce troisième volet permet de mesurer l'ampleur des dégâts.
Ce périple londonien aura permis de croiser plusieurs personnages qui vont tous se rejoindre lors du fameux festival de Reading, censé être l'apothéose de leur séjour. Alex, Thibault, Lucy, Greg, Andrew, Killigan, Travis et Emma, tous les destins se lient au fil des pages et tous les événements se recoupent lors du festival. Pour nombre d'entre eux, la désillusion sera très grande ... de petits boulots de merde aux squats pourris, en passant par les déboires avec la police, ils avaient certes déjà connus quelques revers et goûté à cette Angleterre qui sombre, mais ce n'était qu'un avant-goût de ce que les auteurs leur réservent dans ce tome. «Le grand soir» risque bien de mettre fin à leur esprit rock'n'roll.
Si le fait de suivre les déboires des personnages, combiné à un fond musical très rock n' roll est intéressant, il ne constitue cependant pas l'unique attrait de cette saga. En parallèle des mésaventures de Thibault et Alex, Sylvain Runberg ("Orbital", "L'auberge espagnole") dresse également un portrait des conséquences de la politique Thatchérienne sur une société britannique en proie au chômage, au hooliganisme, aux problèmes de logement et aux tensions avec l'IRA. Un environnement de pubs, de précarité, de drogue, de violence, de pauvreté et de révolte irlandaise qui se referme lentement sur nos deux amis et qui mettra définitivement fin à leur innocence.
Si la fin de l'histoire semble légèrement précipitée, le voyage vaut indéniablement la peine d'être vécu.
Ce troisième tome met donc fin au périple de nos deux jeunes marseillais. C'est sur un ton ‘peace and love' et plein d'insouciance que les deux compères s'étaient lancés dans une aventure londonienne , mais nos deux Frenchies s'étaient vite retrouvés sur la pente de la désillusion, bien loin de l'ambiance Erasmus et rock n' roll dont ils rêvaient. Dès les premières planches de la saga, le lecteur savait que l'atterrissage serait lourd pour Thibault et Alex et ce troisième volet permet de mesurer l'ampleur des dégâts.
Ce périple londonien aura permis de croiser plusieurs personnages qui vont tous se rejoindre lors du fameux festival de Reading, censé être l'apothéose de leur séjour. Alex, Thibault, Lucy, Greg, Andrew, Killigan, Travis et Emma, tous les destins se lient au fil des pages et tous les événements se recoupent lors du festival. Pour nombre d'entre eux, la désillusion sera très grande ... de petits boulots de merde aux squats pourris, en passant par les déboires avec la police, ils avaient certes déjà connus quelques revers et goûté à cette Angleterre qui sombre, mais ce n'était qu'un avant-goût de ce que les auteurs leur réservent dans ce tome. «Le grand soir» risque bien de mettre fin à leur esprit rock'n'roll.
Si le fait de suivre les déboires des personnages, combiné à un fond musical très rock n' roll est intéressant, il ne constitue cependant pas l'unique attrait de cette saga. En parallèle des mésaventures de Thibault et Alex, Sylvain Runberg ("Orbital", "L'auberge espagnole") dresse également un portrait des conséquences de la politique Thatchérienne sur une société britannique en proie au chômage, au hooliganisme, aux problèmes de logement et aux tensions avec l'IRA. Un environnement de pubs, de précarité, de drogue, de violence, de pauvreté et de révolte irlandaise qui se referme lentement sur nos deux amis et qui mettra définitivement fin à leur innocence.
Si la fin de l'histoire semble légèrement précipitée, le voyage vaut indéniablement la peine d'être vécu.
