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Critique de ludi33
Après le monde est une dystopie. Une histoire dans lequel notre société n'arrive à survivre à l'effondrement du système financier.
Le livre se développe sous une forme plutôt originale, présentant deux "héroïnes" à travers le regard de celles qu'elles croisent tout au long de leur périple. Ce regard changeant à chaque chapitre, au fur et à mesure qu'elles avancent. Les chapitres "point de vue" sont parfois remplacés par des chants, racontant le monde qui a été et qui a disparu et ce qu'il est devenu.
Cependant, malgré un postulat de départ fort alléchant, le livre n'a pas réussi à soulever mon enthousiasme. La faute à plusieurs choses. D'abord l'intrigue est presque inexistante, on se contente de suivre les personnages de deux femmes, Barbara et Christelle, auteurs des chants qui émaillent le roman. Ensuite, les dits personnages ne sont pas vraiment attachants, mais il est difficile de s'attacher à des personnages dont on ne dresse pas le portrait et qu'on se contente de définir par leur statut auto proclamé de bardesses. Elles passent de communauté en communauté pour propager leurs chants, chants qui dégagent la vision naïve d'une société utopiste idéalisée où le féminin sauvera le monde. Et non, pas le féminisme, mais le féminin, parce que dans ce monde post apocalyptique, les deux femmes ont pour seul ambition de propager le pronom "elles" à la place de "ils" au pluriel, en attendant de trouver un pronom pour englober le féminin et le masculin sans prédominance de l'un sur l'autre.
Alors si la lecture de ce roman n'a pas été déplaisante, grâce au style fluide de l'auteur, le message féministe maladroit et l'histoire trop superficielle m'ont un peu gâcher le plaisir.
Merci à Netgalley et aux éditions Buchet Chastel pour cette découverte.
Le livre se développe sous une forme plutôt originale, présentant deux "héroïnes" à travers le regard de celles qu'elles croisent tout au long de leur périple. Ce regard changeant à chaque chapitre, au fur et à mesure qu'elles avancent. Les chapitres "point de vue" sont parfois remplacés par des chants, racontant le monde qui a été et qui a disparu et ce qu'il est devenu.
Cependant, malgré un postulat de départ fort alléchant, le livre n'a pas réussi à soulever mon enthousiasme. La faute à plusieurs choses. D'abord l'intrigue est presque inexistante, on se contente de suivre les personnages de deux femmes, Barbara et Christelle, auteurs des chants qui émaillent le roman. Ensuite, les dits personnages ne sont pas vraiment attachants, mais il est difficile de s'attacher à des personnages dont on ne dresse pas le portrait et qu'on se contente de définir par leur statut auto proclamé de bardesses. Elles passent de communauté en communauté pour propager leurs chants, chants qui dégagent la vision naïve d'une société utopiste idéalisée où le féminin sauvera le monde. Et non, pas le féminisme, mais le féminin, parce que dans ce monde post apocalyptique, les deux femmes ont pour seul ambition de propager le pronom "elles" à la place de "ils" au pluriel, en attendant de trouver un pronom pour englober le féminin et le masculin sans prédominance de l'un sur l'autre.
Alors si la lecture de ce roman n'a pas été déplaisante, grâce au style fluide de l'auteur, le message féministe maladroit et l'histoire trop superficielle m'ont un peu gâcher le plaisir.
Merci à Netgalley et aux éditions Buchet Chastel pour cette découverte.
