M'intéressant beaucoup à Trieste, je me suis mise à lire le livre d'
Umberto Saba:Comme un vieillard qui rêve.
Connu surtout pour sa poésie, ici ,il s'agit de petits récits autobiographiques.
J'ai beaucoup aimé celui de la poule, enfant l'auteur solitaire a pour ami une poule à qui il raconte tout, devenu un jeune homme, il travaille et pour avec son premier salaire achète une poule qu'il offre à sa mère, celle-ci s'empresse de la faire cuire.Quel déchirement et quelle blessure provoque pour Saba cet acte
«A compter de ce soir_là,il aima moins, il aima de moins en moins sa mère»Le constat de cette phrase : l'incompréhension et le chagrin provoqué qui dépassent l'amour filial.
La nouvelle aussi sur l'histoire d'une librairie qui évoque directement la librairie de Saba et qui existe toujours aujourd'hui à Trieste,la nouvelle avec le déjeuner avec le poète D'Annunzio dont l'auteur reste surtout marqué par les pâtes à la tomate qu il mangera.
«Le plat avait l'air d'un triomphal drapeau rouge»
Beaucoup d'humour, de tendresse et de cette inévitable nostalgie de la ville de Trieste.
Je rêve d y retourner dans les pas de Saba, Pahor,
Svevo et bien d autres.
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