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Critique de Fifibrinda


Deuxième volume de Sabatini traduit chez Actes Noir, ce polar se lit parfaitement sans connaitre le premier, L'imposture du marronnier.
On y fait la connaissance de Leo Malinverno, journaliste d'investigation pour un grand media, Il Globo. Alerté par son ami, le commissaire Jacopo Guerci, il s'intéresse à des meurtres dont les victimes ne semblent avoir aucun lien entre elles. Mais l'assassin prélève systématiquement un tatouage à chacune … Cela suffit à lancer les enquêteurs sur la piste d'un tueur en série, hanté par une étrange obsession. Dans une Rome étouffant sous la canicule, les meurtres se succèdent, des plus en plus rapprochés, les pistes se perdent, les enquêteurs doivent composer avec les aléas de leur vie personnelle. On oublie ici la Rome des touristes, des cinéphiles, des amateurs de pittoresque pour parcourir les rues des banlieues populaires, entrer dans des appartements avec vue de rêve ou des arrière-cours sordides, s'attabler à la terrasse des bistrots de quartier ou de la côte, vers Ostie. Les personnages sont bien campés, assez travaillés, nuancés comme Malinverno et ses relations compliquées avec son père ou sa petite amie étudiante.
Une belle découverte dont je remercie Masse critique et Actes Sud, avant d'aller emprunter le premier volume à la bibliothèque la plus proche !

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