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Critique de Sharon
Je tenais à écrire cette biographie car Nelly Sachs a consacré toute sa vie à l'écriture, comme une réponse implcite à ceux qui pensaient qu'il était impossible d'écrire "après" la Shoah. J'ai l'impression que, pour Nelly Sachs, écrire était la preuve de montrer que tout n'avait pas été anéanti, que l'espoir était encore possible.
Ce livre est le dialogue, le "silence parlant" qu'elle a entretenu avec sa mère après la mort de celle-ci, survenue en 1950. Cette date est véritablement le point de départ du livre, celui qui sert de référence : "7 octobre. 8 mois. Chacun a son propre calendrier de mort et de résurrection". Elle a puisé son inspiration dans la Bible et le hassidisme. Elle cite également ses oeuvres antérieures : autant dire que l'édition de Lettres en provenance de la nuit est abondamment annoté, autant pour comprendre les références religieuses que les allusions à la vie quotidienne de Nelly.
Ce recueil ne se lit pas comme un roman. Il faut prendre le temps de lire, de revenir en arrière, de lier un paragraphe à un autre ou à une strophe, de goûter la simplicité et la richesse des mots tout à la fois d'un texte qui mèle les détails du quotidien et les réflexions sur la foi, la souffrance et la compassion. Ce n'est pas un livre qui se referme et se range après avoir été lu, c'est un livre qui reste sur la table de chevet et dont on relit un extrait de temps à autre.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
Ce livre est le dialogue, le "silence parlant" qu'elle a entretenu avec sa mère après la mort de celle-ci, survenue en 1950. Cette date est véritablement le point de départ du livre, celui qui sert de référence : "7 octobre. 8 mois. Chacun a son propre calendrier de mort et de résurrection". Elle a puisé son inspiration dans la Bible et le hassidisme. Elle cite également ses oeuvres antérieures : autant dire que l'édition de Lettres en provenance de la nuit est abondamment annoté, autant pour comprendre les références religieuses que les allusions à la vie quotidienne de Nelly.
Ce recueil ne se lit pas comme un roman. Il faut prendre le temps de lire, de revenir en arrière, de lier un paragraphe à un autre ou à une strophe, de goûter la simplicité et la richesse des mots tout à la fois d'un texte qui mèle les détails du quotidien et les réflexions sur la foi, la souffrance et la compassion. Ce n'est pas un livre qui se referme et se range après avoir été lu, c'est un livre qui reste sur la table de chevet et dont on relit un extrait de temps à autre.
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