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Critique de iris29


Roger, jeune romancier auréolé de son passé d'officier lors de la deuxième guerre modiale, s'arrête à bord de sa Jaguar dans le paisible village anglais de Westease, et décide aussitôt d'y acheter quelque chose. Entouré de voisins tels qu'un pasteur, ( sa charmante et jolie fille..., son épouse acariatre), un vieux professeur et un artiste peintre connu, sa vie aurait pu ressembler à un long fleuve tranquille, sauf qu'il y a un meurtre...

Publié pour la première fois en Angleterre, en 1947 , il faudra attendre 2014 pour que ce roman arrive en France, traduit.
Aussi, il faut le replacer dans son contexte historique, être un peu indulgent quant à ses côtés désuets et surranés. Vita Sackeville- West n'est pas une auteure de romans policiers, (elle fût proche de Virginia Woolf). J'ai trouvé que ce roman était moins chargé en suspens, ou en perversité" que ceux de la grande Agatha, moins "technique" plus invraisemblable. Il est moins chargé en descriptions que ceux de Patricia Wentworth. On n'est moins immergés dans l'époque, (ce qui est un défaut pour moi, car c'est ce que je viens y chercher...)
Honnêtement jusqu'à la fin, je n'étais pas convaincue, mais un habile tour de passe-passe de l'auteure a fait que j'ai terminé ce roman avec le sourire, heureuse de m'être faite avoir comme une bleue...
Le jeune Roger est un brin agaçant... Il agit un peu sur un coup de tête en achetant cette maison, à moins que ce ne soit un coup de foudre... Les personnages sont ultra caricaturaux et sans épaisseur : la victime, la jolie jeune fille , le vieux professeur sage , le peintre antipathique... Des personnages qui se comptent sur les doigts de la main, les villageois, pauvres "péquenots" ne méritant pas de figurer même en tant que figurants... Seul le tenancier de l'auberge apporte ( au tout début), les renseignements au jeune homme, c'est comme si sa seule parole suffisait à présenter le village, ses habitants, les biens à vendre, les particularités des uns et des autres. Une fois qu'il a eut fait son "job", il est "jeté" par l'auteure , comme un kleenex !
Tous ces petits détails mis bout à bout, fait de ce roman, un objet plus pauvre que les romans des consoeurs et contemporaines de l'auteure, Christie et Wentworth.
L'histoire d'amour est comme le reste , expédiée et sans saveur, quand à l'histoire policière, elle est vraiment invraisemblable, jusqu'à ce que...
Seule la fin sauve ce roman, mais il me faut être honnête, il ne me marquera pas...
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