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Critique de cegeglyx


Il s'agit d'une femme candide et de bonne naissance, appelée Justine, qui raconte les déboires que sa naïveté (qu'elle appelle vertu) lui ont valu, souvent des sévices sexuels de la part de personnes infâmes. Ce personnage étant candide, il décrit toutes les pratiques les plus affreuses avec des périphrases très compliquées, comme par exemple : "l'infâme (...) essaie de se satisfaire avec moi de cette façon criminelle et perverse qui ne nous fait ressembler au sexe que nous n'avons pas qu'en dégradant celui que nous avons"; "Ensuite il me plaça sur le bord du canapé, frotta d'esprit-de-vin cette mousse dont la nature orna l'autel où notre espèce se régénère" ; "Quoique le vrai temple de l'amour soit à sa portée, Rodin, fidèle à son culte, n'y jette pas même de regards". A chaque nouvelle horreur, l'auteur des sévices donne une longue explication pour convaincre la pauvrette que le vice est bien plus avantageux que la vertu. Celle-ci reste pure et candide jusqu'au bout, mais n'est récompensée que par des tourments qui vont s'aggravant. L'ouvrage est présenté comme une dénonciation des vices, mais l'on comprend bien que l'auteur est trop bien informé pour n'être pas lui-même un débauché.
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