Lors d'une cueillette de framboises, un des orphelins dont Soeur
Marie-Thérèse a la charge découvre une petite fille, accrochée dans les branches d'un arbre, encore ceinturée à ce qui ressemble à un siège d'avion.
Très vite la gendarmerie fait le lien avec le crash d'un avion privé qui s'est produit quelques jours auparavant non loin de là.
Le lieutenant
Olivier Arnaud mène l'enquête afin de découvrir ce qui a bien pu arriver à la petite fille dont on sait seulement qu'elle s'appelle Elora grâce au médaillon qu'elle porte autour du cou.
J'ai beaucoup aimé ce premier volume qui nous permet de rencontrer Elora que l'on retrouvera dans les tomes suivants (le prochain étant
Sous le masque de l'Arlequin). Les personnages de Soeur
Marie-Thérèse et d'
Olivier Arnaud sont bien construits et très vite attachants. L'intrigue est pleine de mystères qui ne seront, pour la plupart, pas du tout élucidés pour le moment. C'est peut-être un des petits défauts de l'ouvrage: tant de questions et si peu de réponse, sans cliffhanger final, ce qui n'incite pas nécessairement à se procurer la suite puisque le lecteur s'habitue, avec un certain fatalisme, à ce que rien ne soit résolu.
Ceci n'enlève rien au fait que la lecture est bien agréable. En parallèle à l'enquête, nous avons droit à une histoire d'amour paternel et à une jolie romance. Il faut dire que l'autrice parvient bien à faire passer les émotions à travers sa plume et j'avoue que mes yeux ont parfois piqué, ce qui n'est pas si fréquent chez moi.
J'espère que pour les prochains volumes, l'autrice aura acquis suffisamment d'expérience que pour entremêler ses différentes intrigues. En effet, ici, j'ai eu l'impression qu'elle compartimentait assez bien ce qui altère le rythme de l'ensemble et fait presque perdre le fil général. Maladresse classique d'une premier roman, sans éditeur qui plus est, qui se corrigera avec le temps.
Encore une jolie découverte à faire dans l'auto-édition.