J'ai directement été séduite par les dessins sobres, qui pourraient être décrits comme "pauvres". Et pourtant cette simplicité dans les cases, l'absence de couleur, et cette énorme distinction de complexité entre les décors (chargés) et les personnages (très simples) marquent l'importance des émotions internes des personnages.
Pourtant perplexe au début du récit puisque aucun des personnages n'étaient réellement attachant. L'un était aigri et pas sympathique et l'autre un peu bébête ou simplet... Et puis on apprend a comprendre la souffrance de Neno et la vie de l'infirmier (a-t-il un nom ?) et tout change. La relation, aussi courte fut-elle, a été extrêmement profonde et importante pour le jeune infirmier.
Et, doucement, entre l'histoire du duo, se pose une ode à l'art de l'animation. La BD elle-même va démontrer ce qu'est l'animation et l'importance du cerveau pour lier les images entre elles, d'abord avec le schéma de l'homme sur sa chaise (assis-debout) puis avec la lingette qui s'envole... jusqu'à s'immobiliser, faute d'animateur.
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