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Critique de Isacom


Beauce, juin 40 : les aléas de l'exode jettent dans une ferme quatre Parisiens de la haute société.
Dès la première ligne j'ai senti que ça n'allait pas bien se passer : prenez un ingrédient rare et plongez le lecteur dedans d'emblée... ce n'est que page 17 que j'apprends, niaise que je suis, qu'une Chenard et Walcker est une "somptueuse limousine".
Cette fâcheuse impression n'a fait que se confirmer.
Les deux pages suivantes présentent les quatre protagonistes et honnêtement, c'est du niveau d'une rédaction de collège : "Présentez vos personnages."
Tous, ils sont tous caricaturaux, Parisiens comme paysans, jusqu'au fils de la ferme qui est "le sosie parfait du garde-chasse de Lady Chatterley."
Forcez le trait pour obtenir un effet comique : autant le snobisme des Parisiens que le côté rustre des paysans.
Côté Parisiens :" Vous nous voyez dans un joli pétrin, Monsieur, en effet, dit Diane avec bonhomie et une certaine bienveillance, car quelques films sur les Chouans l'avaient acquise à la paysannerie."
Côté paysans : " Des péquenots, des ploucs, dans leurs vêtements de coutil usé, avec leur hâle excessif et mal réparti."
Côté Parisiens : "Vous ne trouvez pas ça admirable, quand même, Luce, la campagne ? disait Diane. Quel spectacle !... On ne voit jamais ça, à Paris..."
Ajoutez à ça un grand-père privé de dents, un idiot du village entreprenant, un cousin égrillard...
Tout ce qui se veut drôle est plutôt malaisant, en fait.
Jusqu'aux inévitables coucheries qui tournent au vaudeville pénible.
Ça se veut léger et drôle sur un sujet de société, mais j'ai juste trouvé ça lourd et sans finesse.
Challenge Solidaire
Challenge Départements (46 - Lot)
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