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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De l'aplomb à revendre, du bagout, des connaissances dans tout Tel-Aviv, des attitudes volontiers insolentes voire moqueuses, la trentaine bedonnante, une homosexualité assumée, des jobs trouvés aussi vite que laissés, Oded Héfer – qui parle de lui à la troisième personne du féminin, vient de s'auto-proclamer détective privé – étant un fervent admirateur de Remington Steele Philip Marlowe Hercule Poirot et consorts. Il lui faut absolument trouver sa voie, n'osant imaginer un retour chez ses parents. Ce métier-là lui semble parfait : pas besoin de formation – il placarde au-dessus de son bureau quelques diplômes dénichés sur internet, histoire d'être crédible! – , pas trop fatiguant, des indiscrétions à tout va, un désir de gloire, et l'occasion de rencontrer le grand amour… de toute façon, rien ne l'inquiète, rien ne l'étonne, il fait fi des différences et se fond sans souci dans le paysage, peu importe la classe sociale. Par chance, une première cliente arrive à lui : Mira Tamir, issue de la haute société israélienne. Sa soeur Smidar, femme d'affaire richissime s'est, selon la police, défenestrée alors qu'elle était soignée à l'hôpital pour un cancer. Mira ne croit pas au suicide et demande à Oded de retrouver au plus vite l'assassin de sa soeur. le détective amateur s'immerge alors dans cette famille fourmillante de secrets et de zones d'ombre… Un polar efficace, un détective décalé, une galerie de personnages pittoresques, une plongée dans la société de Tel-Aviv, du rythme, des rebondissements et de l'humour caustique. J'ai passé un très bon moment de lecture auprès d'Oded! Hâte de le retrouver dans de nouvelles investigations!
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Premier opus d'une série de romans policiers Israéliens ce livre est un ovni ! Il met en scène le détective privé (auto proclamé) Oded Héfer, trentenaire dans le creux de la vague, homosexuel parlant de lui au féminin et cherchant le grand amour (ou en tout cas une belle rencontre). Je ne m'attendais pas à un tel narrateur pour mon premier roman écrit en hébreu, il est peu de dire que l'auteur dépoussière le genre.
Le style de ce roman est totalement décalé, déjanté, drôle et surprenant. Le narrateur a son franc parlé, c'est original mais cela peut être aussi dérangeant si le lecteur n'adhère pas à ce style. L'enquête policière en elle-même est assez classique mais bien ficelée, j'ai dû attendre la fin du livre pour connaitre le dénouement. L'intrigue est bien présente mais passe souvent au second plan, le narrateur prend toute la place, le lecteur fini par se perdre dans ce tourbillon d'énergie et de remarques à double sens. Le roman donne un aperçu de la société (et de la haute société) Israélienne, je connais très peu cet univers, cela m'a intéressé mais je manquais parfois d'éléments pour comprendre toutes les références.
Le narrateur est attachant, son culot et son originalité nous enchantent, il bouscule les codes et les normes sociales ; il est également prêt à tout pour résoudre cette enquête. La psychologie des personnages est plutôt bien développée et crédible même si les personnages secondaires manquaient parfois de substance.
Malgré l'originalité du texte je n'ai pas accroché à cette histoire, mon attention se portait davantage sur les protagonistes et les situations loufoques que sur l'intrigue policière. Je n'avais pas forcement envie de connaitre le fin mot de l'enquête et je me suis rapidement ennuyée face aux réflexions personnelles d'Oded (aussi hilarantes qu'affligeantes).
Un livre qui plaira aux amateurs de polars humoristiques et originaux ainsi qu'aux lecteurs curieux en quête de nouveauté.
Livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices ELLE 2020.
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Quel roman déjanté, complètement décalé et drôlissime!
Oded Héfer, homosexuel revendiqué, s'est auto-proclamé détective privé et parle de sa propre personne, et de la plupart de ses interlocuteurs, en employant le féminin.
Un beau jour débarque dans son bureau Mira Tamir, persuadée que sa soeur – en phase terminale d'un cancer – ne s'est pas défenestrée seule et qu'Oded Héfer est la personne parfaite pour démonter la thèse du suicide et trouver le coupable / le tueur.
S'en suit alors une véritable enquête aux nombreux rebondissements, aux rencontres multiples qui font miroiter à Oded – véritable fleur bleue – la rencontre d'une nuit ou d'une vie.
La traduction est, par moment, assez fantasque (notamment dans certaines tournures de phrases) mais, dans l'ensemble, ce livre est un véritable ovni littéraire israélien, bourré d'humour, de situations coquasses et présentant un scénario plus que plausible.
Très spécial mais réussi !
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Smadar Tamir, une des femmes d'affaires les plus riches de Tel Aviv, est morte en se défenestrant du huitième étage de l'hôpital Gordon.
Mais Mirta, sa soeur, ne croit pas à la théorie du suicide. Smadar était certes en phase terminale d'un cancer, mais pas d'un tempérament à en finir avec la vie.
Elle confie donc l'enquête à Oded Héfer.  Ce dernier vient de se déclarer détective privé faux certificat à l'appui. Personnage haut en couleurs : homosexuel, il parle de lui au féminin et n'a pas que des amis.
Ce roman policier nous plonge au coeur de la société de Tel Aviv à travers des personnages qui ont tous des vies complexes, à commencer par la victime elle-même. Mariée trois fois, une fille qui la déteste, un dernier mari très jeune, serveur au Hilton. Tous sont potentiellement des coupables. Oded Hélfer va s'appuyer sur Yaron Malka flic acariâtre pour résoudre cette énigme.
La première partie du roman est vive, drôle. L'écriture est très imagée, le lecteur a tout de suite des réminiscences de vieux polars ou de vieux films. Mais très vite le style s 'essouffle, l'humour grinçant disparaît pour laisser place à des longueurs. Un roman qui aurait gagné à être plus court.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2020
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Les éditions de l'Antilope sont une jolie maison dont j'adore acheter les livres, d'abord parce qu'ils sont beaux et ensuite parce que les résumés sont souvent très alléchants. Je me suis laissé tenter par Secret de Polichinelle après une visioconférence avec l'auteur organisée par la maison d'édition. Un polar israélien, c'est une première pour moi, d'autant que celui-ci est pour le moins original dans le genre, notamment du fait de son protagoniste et enquêteur, à la fois loser, homosexuel assumé, voire revendiqué (il parle de lui au féminin), à l'humour décalé... et pas toujours drôle (est-ce voulu? ou est-ce moi qui rate quelque chose, ou bien la traduction ne rend-elle pas justice à la drôlerie de la VO?). En parlant de la traduction, je pense que c'est principalement certains parti-pris de traduction récurrents, en particulier dans les dialogues, qui m'ont gênée et sans doute empêchée de rentrer vraiment dans l'histoire. (Exemples pris au hasard et non exhaustifs : "Ofer ouvre le robinet et se rince les mains. "Est-ce que tu m'as raconté? me questionne-t-il au-dessus du jet d'eau bruyant, que Shani Lavon s'est rendue à Gordon, cette nuit-ià, une heure avant l'assassinat de Smadar?..."" ; "A ce repas, il va traîner une de ces attardées mentales du quartier "L" bourge du nord de Tel-Aviv et je ne veux pas qu'elle essaie de te fiancer." ; "On dirait que t'es un peu affamé, mon coeur?", Shirli Yaacov m'aborde-t-elle avec une voix tonitruante."
Un rendez-vous manqué, donc, un plaisir mitigé qui pour l'instant me fait hésiter à entreprendre le tome 2.
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Roman atypique bien foutraque. La corde LGBT est usée à force d'être tirée mais finalement ce drôle de privé résoudra l'enquête tant bien que mal dans les délais impartis. Et côté écriture, ça pêche un peu....
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