Nous verrons ainsi successivement les cinq sens qui me paraissent les plus aptes à renforcer et faire durer le bien-être. Il s’agit de cinq directions pleines de bon sens : le sens de l’utilité, de la générosité, de la simplicité, de l’humour et, évidemment, le sens de l’amour !
Le bien-être, apprêté à toutes les sauces, est encore souvent perçu comme une jouissance superficielle. C’est se tromper de bien-être ou, plus exactement, ne pas saisir toute la portée du bien-être. Car un bien-être réduit aux seules dimensions du plaisir ou de la consommation sera trop volatile pour justifier un quelconque attachement : il s’envolera en même temps que la circonstance.
La vie pourrait être parsemée de milliers de petits bien-être fugaces : je rentre chez moi et je me sens bien, je bois un verre d’eau fraîche et je me sens bien, je m’assois et je me sens bien,… J’expliquais dans Les clés du bien-être comment multiplier ces pointillés en travaillant notamment sur ses sens. Nous allons voir ici, non pas comment tirer une ligne droite puisque le bien-être ne saurait être constant sans s’affadir, mais comment lui rajouter une troisième dimension afin de lui donner un peu plus de stabilité…