Bon.
Autant l'écrire tout de suite, sans préambule, je n'ai pas aimé. du tout.
Sans doute parce que je ne suis pas le public cible de ce genre de livre.
Je ne vais donc pas être sympa. du tout.
Pourtant quand on m'a proposé de le recevoir, il avait tout pour plaire. Un livre sur les petits bonheurs, un livre heureux et célébrant l'épicure. Et diable sait par les temps qui courent où on n'a plus besoin de lui pour zizanier et tout faire cramer, comme l'idée d'être momentanément dans une bulle, pour croire un peu au bonheur me paraissait attirante.
Ca commençait bien, des citations
Gide,
Voltaire en exergue et un avant-propos qui promettait en toute modestie au lecteur de renouer avec le beau. Je voyais donc un livre de recettes, d'idées, de tests, d'anecdotes.
Or pas du tout. L'auteur raconte là ses petits bonheurs à lui, ce qui lui plaît, crémière, cul de la, potes, famille etc... et tant mieux si tout ceci le comble, mais il n'y a là ni recettes ni généralités, et moi je suis restée à côté, grinçante, agacée, à pester... Mais je m'en fiche de ce qui l'anime! Et qu'ils sont laids ces petits dessins en fin de chapitre, on se croirait à lire un
journal d'école, ceux qui jadis étaient imprimés sur papier-alcool, qui n'a d'intérêts que pour les étudiants eux-mêmes.
[masse critique]