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Critique de Mimeko


Mimeko
05 septembre 2023
Au sortir de la seconde guerre mondiale au Japon, la petite ville de Benimidori est dominée par les aciéries, gérées d'une main de fer par Tatsu Akakuchiba, maîtresse femme. Elle remarque une petite fille Man'yô, venue des montagnes et adoptée par la famille Tada et voit en elle la future femme pour son fils et surtout un être d'exception, capable de visions et porteuse d'un destin hors du commun qui permettrait à la famille de maintenir son statut dans la région. Ainsi débute la legende des filles rouges, celle issues de l'aciérie, qui des années cinquante aux années deux mille, voit cohabiter la famille avec celle des chantiers navals les Kurobishi.
Kemari, la fille de Man'yô se lance elle dans un gand de motardes, écumant et terrorisant la region avec son amie Chokô, avant de trouver sa voie comme mangaka. Toko, fille de Kerami et narratrice de la saga familiale, a du mal à trouver sa place sans la lignée de ces femmes exceptionnelles, qui ont bâti une legende, dans laquelle elle a dû mal a porté le flambeau.

La legende des filles rouges est une saga familiale qui se déroule sur cinquante ans et qui évoque, au delà d'une famille, l'évolution du Japon, sa reconstruction industrielle dans la sidérurgie, puis avec les années soixante, ce sont les velléités d'indépendance de la jeunesse qui cherche à échapper aux codes de la société nippone. Ce sont aussi les références religieuses et quelque peu mystiques qui s'intègrent dans la famille et qui lui permettent de traverser les crises économiques des années quatre-vingt.
La legende des filles rouges permet d'explorer cinquante années d'évolution du Japon, grâce à la famille Akakuchiba. J'ai apprécié les références sur l'évolution de la société japonaise, en revanche j'ai été moins seduite par les nombreuses répétitions et redites, ainsi qu'aux maladresses de style ou de traduction et pas mal de longueurs qui allongent le roman d'une bonne centaine de page.
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