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Critique de Crossroads


P'naise, se lancer dans l'adaptation du joueur d'échecs de Stefan Zweig, le mec doit être soit dangereusement barré, soit parfaitement inconscient, voire complètement fou. En C4, le Fou, pour être précis.

Ben non.
Cette magnifique gageure de David Sala n'appelle qu'un seul commentaire : royal !
En A6, le Roi, pour être précis.

Une colorisation et des personnages collant parfaitement à l'époque évoquée - pas que je sois à cheval (en F3, le Canasson, et je retiens un) sur le respect de l'oeuvre originale mais quand même – et c'est avec délice que l'on se plonge dans cet étrange récit, dernier de l'auteur avant qu'il ne décide de tirer sa révérence suicidaire.

Sala fascine, Sala hypnotise, Sala se rit de nous voir si magnétisé par ce miroir à bulles.
Un sacré tour de force au regard de la gravité du sujet initial.
En A5, la Tour, en vous remerciant.

Ce joueur d'échecs se lit autant qu'il se reluque, transformant le lecteur en misérable pion ballotté par le flot de l'histoire.
En A2, B2, C4 (hé, hé, les plus perspicaces d'entre vous auront facilement éventé cette célèbre ouverture d'un Bubendorff alors au sommet de son art), D2, E2, F2, G2 et H2, les pions, si c'est pas trop demander.

Bref, n'hésitez pas à rentrer dans la Rein...l'arène, vous serez forcément échec et mat...
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