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Critique de marchenry


Juan Carlos a eu son temps de gloire. L'anatomie d'un instant de Javier Cercas relatait son action lors du coup d'état de Terrejo en 1981 : elle était admirable.

Il fut un héros.

Puis ça a dégénéré. Les chasses à l'éléphant et aux pots de vin l'ont conduit à une fin de règne minable.

Il est devenu un chacal.

Depuis les Émirats d'Arabe Unis où il s'est réfugié, a-t-il lu la dernière affaire de Johnny Bourbon ? On le lui souhaite. Carlos Salem lui offre une vie imaginaire drolatique, aux côtés d'un privé qui dope son flair en matant des vidéos cochonnes et en buvant des copas. Ce n'est pas fréquent. Et c'est réjouissant.

Après ça part (vraiment) dans tous les sens. On marche sur les cadavres. Les flics sont du genre obtus. Les personnages hauts en couleurs. On évoque des voyages qu'on n'a pas faits. Et on mange des tapas dans des bars qui ne sont pas fermés.

Bref, si Carlos Salem n'a pas écrit le polar du siècle, le lire en période de confinement est un plaisir. Olé !

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