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Critique de mariedupuis


Ouvrir un recueil de poésie par une légende indienne et une rêverie ethnographique digne de la Pensée sauvage n'est pas chose courante. C'est ainsi que Sylvie E. Saliceti place Couteau de lumière sous l'égide d'un récit Wabanakis qui dit la terre bienfaisante et thaumaturge pour les êtres vivants — en particulier, l'élan, animal totem.
D'emblée, nous avançons dans un monde originel, proche du regard d'enfance. Et quittons nos grilles surannées et convenues de lecture. C'est dire si ce recueil est un monde d'illuminations et de visions rimbaldiennes :
Emmenez une cathédrale sur l'eau immergez / la nef /dans l'obscur dites le corps qui nage — paumes ouvertes
Le thème central est celui des pierres à cerfs, inscriptions gravées sur d'antiques stèles, à valeur rituelle, que l'on trouve en Mongolie, mais aussi en Corse. le thème en court dans les trois parties du recueil. La première « Elan contre la terre », autour de la figure en filigrane du poète Thierry Metz, la seconde « La mer chaude comme un daim » autour d'Erri de Luca, la troisième « Vieil homme d'hiver » autour de Pierre Reverdy. Trois stèles comportant en exergue un vers de chacun d'eux. Trois poètes qui ont un point commun, d'avoir été travailleurs de la pierre pour les deux premiers et lié à une famille de sculpteurs pour le dernier. MH.Prouteau

Lien : https://pierresel.typepad.fr..
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