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Critique de nounours36


On va suivre une grande partie de la vie de Philip Bowman de dix-huit ans jusqu'à ses soixante ans environ. On le découvre en pleine guerre du Pacifique en tant qu'officier de marine. Puis la guerre finit, il tente le journalisme, mais il ne pourra commencer sa carrière dans les livres que comme lecteur puis éditeur ( un métier par dépit ?).
Il a alors son premier coup de foudre avec Vivian une fille du sud ( on sent presque les champs de coton et les esclaves ) avec lequel il va se marier. Un divorce s'en suit, on va le suivre dans sa carrière et sa passion aveugle pour les femmes, et surtout celles aux corps parfaits. Philip Bowman va se prendre à rêver d'être le mâle avec ces divines créatures. Il travaille pourtant comme éditeur et devrait se méfier d'une trop belle couverture. Il est d'un pathétique dans ses relations, allant jusqu'à avoir une aventure avec la fille de la femme qui le trahit : vengeance, coup de foudre ??

C'est peut-être l'histoire d'une Amérique de la Seconde Guerre mondiale à nos jours que traverse Bowman, une image de l'Amérique qui m'est trop peu connu pour m'émouvoir ou ressentir de l'empathie. On retrouve un regard parfois acerbe sur cette Amérique dans ce roman "Un monde trop fortuné et imbu de lui-même" p241. Un monde authentiquement WASP : grandes propriétés, vie facile, courses de lévriers, Vins et champagnes ...
Mais aussi la vie d'éditeur, mais celle-ci, je la trouve particulièrement pauvre, il y a des talents ( publiable ou non, qui rapportent ou non ) et d'autres non, le métier n'est qu'effleuré prétexte à des soirées, voyages et réceptions.

Les critiques le portent au sommet :c'est l'un des vingt meilleurs livres de l'année.
Pour une première lecture de cet auteur, je n'ai pas été sous le charme. J'ai trouvé qu'il y avait plein de fioritures, détails ornementaux qui donnent un roman relativement long, et je me suis demandé ou J. Salter voulait nous emmener et je n'ai pas encore la réponse.

C'est effectivement bien écrit ... Et après
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