... une ville comme Lyon.
Une ville où les vieilles traditions commerciales, faites d'estime réciproque, subsistaient encore, où l'on traitait de grosses affaires sans contrat écrit, simplement sur accord verbal, parce que la parole de celui qui s'engageait "valait de l'or". Une ville où la richesse se cachait, où l'ostentation n'était pas de mise, où les gros industriels, comme les "soyeux", ou les banquiers, portaient des chaussettes reprisées. Une ville où les appartements somptueux se dissimulaient derrière des façades sans apparat, où des notaires discrets détenaient le secret de fortunes énormes et ignorées.