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Critique de zabeth55


Anas, jeune professeur de trente ans est atteint d'un cancer. Il décide de tout quitter et d'aller s'installer dans un village du sud.
Mais tout ne se passe pas comme prévu. Les habitants sont méfiants avec les nouveaux venus et particulièrement le patron de Café des sports et ses habitués.
Quelle atmosphère lourde et oppressante !
On se demande comment Anas a tenu plus de huit mois dans ce climat d'hostilité.
Et pourtant, on n'est pas loin de la vérité. La peur de la différence et de l'étranger. Sujet d'actualité. !
J'en sais quelque chose. Habitant un paisible village d'une centaine de votants, à chaque élection, le FN l'emporte à 80%
Et au café des sports, tous les clichés entendus fréquemment sont pain quotidien.
De vraies brèves de comptoir. Il est féroce le patron. n'a peur de rien.
Et parallèlement, écrits en italique, les sentiments et les pensées d'Anas, qui ne comprend rien à ce qui lui arrive, qui fait tous les efforts, qui commence à avoir peur.
. Lydie Salvayre dénonce dans ce livre un tragique problème, le racisme ordinaire, basique irréfreiné, sous latent et pernicieux, sujet de temps de problèmes et de conflits.
Et c'est bien de le faire.
Mais à la lecture, c'était vraiment difficile à supporter et j'ai été vraiment contente d'avoir fini.
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