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Citations sur La Malnata (32)

On l'appelait la Malnata et personne ne l'aimait.
Prononcer son nom portait malheur. C'était une sorcière, une de celles qui vous collent sur le dos le souffle de la mort.
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Le Duce, nous on avait appris à l'aimer depuis le début de l'école primaire, avec des comptines apprises par cœur qui comparaient sa naissance à celle de l'Enfant Jésus et racontaient l'histoire de sa vie comme une transfiguration.
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Elle connaissait la méchanceté des filles à l'école, insidieuse, faite de mensonges chuchotés dans le dos, mais qui tôt ou tard s'épuisait comme un feu d'herbes sèches.
Donc Maddalena supportait tout.
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Les cris, les chants et les vivats explosèrent, hurlés par l'être unique et monstrueux, sans forme ni corps, qui nous entourait.
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Toute la soirée, on diffusa des discours et des chansons. Partout dans la ville les gens étaient en proie à une agitation insolite, comme s'ils avaient enfin trouvé dans ce cri de guerre une véritable raison de vivre;
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leur manifestation démontre au monde entier qu'Italie et fascisme constituent une identité parfaite, absolue, inaltérable. Seuls peuvent croire le contraire des cerveaux embrumés par l'ignorance la plus crasse des hommes et des choses d'Italie, de cette Italie de 1935, an XIII de l'ère fasciste.
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Aucune toile n'était tombée du toit pour me fendre le crâne, aucune constriction des poumons ne m'avait suffoquée, aucun arrêt intempestif du cœur. J'avais parlé avec la Malnata, je l'avais fixée dans les yeux et le démon ne m'avait pas extirpé l'âme par les oreilles.
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Le monde était régi par des règles qui ne devaient pas être violées. Il était rempli d'affaires de grands, énormes et dangereuses, et de fautes sans rémission qui pouvaient vous tuer ou vous envoyer en prison. C'était un endroit terrifiant, plein de choses interdites, où il fallait marcher sur la pointe des pieds en faisant bien attention à ne rien toucher. Surtout quand on était une fille.
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C’était peut-être cela, être grande et être une femme : ce n’était pas le sang qui vous vient une fois par mois, ce n’étaient pas les commentaires des hommes ou les beaux vêtements. C’était rencontrer les yeux d’un homme qui vous disait : « Tu es à moi », et lui répondre : « Je ne suis à personne. »
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En grandissant, on apprend que souvent, il vaut mieux ne pas dire ce qu'on pense vraiment.
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