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Critique de Lishbks
Nul désert, nul camp, nulle mer n'arrêtera la volonté de Nour. Son espoir de vivre une vie où elle pourrait enfin se découvrir et se montrer telle qu'elle se ressent passera par ces kilomètres d'incertitudes, d'humiliation, de visions d'horreur.
Car rien ne saurait être pire que de ne pas pouvoir être elle-même, d'avoir perdu et sacrifié autant pour rien. Alors, Nour avance. Sous les centaines de regards suspicieux, celle qu'on appelle Lizard Skin se fabrique un chemin vers son nom de lumière. Seule, malgré les rares mains tendues, c'est ce que l'on retient d'elle. Son individualisme lui confère sa force. C'est parfois dérangeant, comme l'est la réalité. Malik Sam a laissé les bons sentiments de côté. Son héroïne est imparfaite, parfois inaccessible, qu'importe. Elle est un symbole qui nous en fait rencontrer plein d'autres. En marge de son périple personnel, on retiendra ceux qui consacrent leur vie à aider leurs semblables, souvent au péril de leur vie tandis que nous comptons les morts sur des feuilles de papier. Qui peut juger qui ?
Je ne pourrais vous dire que j'ai été éblouie de lyrisme et de poésie, en revanche le texte percute par sa narration et ses images. Vous lirez et vous n'oublierez pas. Cet été, peut-être profiterez-vous d'un joli moment sur une plage de méditerranée. Quand votre regard se portera à l'horizon vous penserez alors à eux. Ils n'étaient rien de moins que nous lorsque leur premier regard a embrassé le monde.
Car rien ne saurait être pire que de ne pas pouvoir être elle-même, d'avoir perdu et sacrifié autant pour rien. Alors, Nour avance. Sous les centaines de regards suspicieux, celle qu'on appelle Lizard Skin se fabrique un chemin vers son nom de lumière. Seule, malgré les rares mains tendues, c'est ce que l'on retient d'elle. Son individualisme lui confère sa force. C'est parfois dérangeant, comme l'est la réalité. Malik Sam a laissé les bons sentiments de côté. Son héroïne est imparfaite, parfois inaccessible, qu'importe. Elle est un symbole qui nous en fait rencontrer plein d'autres. En marge de son périple personnel, on retiendra ceux qui consacrent leur vie à aider leurs semblables, souvent au péril de leur vie tandis que nous comptons les morts sur des feuilles de papier. Qui peut juger qui ?
Je ne pourrais vous dire que j'ai été éblouie de lyrisme et de poésie, en revanche le texte percute par sa narration et ses images. Vous lirez et vous n'oublierez pas. Cet été, peut-être profiterez-vous d'un joli moment sur une plage de méditerranée. Quand votre regard se portera à l'horizon vous penserez alors à eux. Ils n'étaient rien de moins que nous lorsque leur premier regard a embrassé le monde.
